Histoire urbaine - petite et grande histoire - art et architecture modernes - bâtiments anciens - jardins et villas - ateliers et industrie - musées et loisirs  du 15è arrondissement (côté Vaugirard)

Architecture moderne entre Vaugirard et le parc Georges Brassens

(On peut partir du métro Vaugirard...)
Plusieurs immeubles des années 1930 donnent sur la place et le square Adolphe Chérioux : le n° 7 en brique.

14- Logements, 11 place Adolphe Chérioux
(architecte M. Hennequet, 1933)
L'immeuble est typique des années 1930 par ses terrasses en retrait au sommet, par son jeu sur les volumes que produit la double colonne de bow-windows triangulaires.

(Presque en face...)
Musée Mendjisky-Ecoles de Paris, maison Barillet, 15 square Vergennes (www)
(architecte Mallet-Stevens, 1932)

Le Musée Mendjisky-Ecoles de Paris a ouvert en 2014 dans l'ancien atelier du maître verrier Louis Barillet, édifié en 1932 par l’architecteRobert Mallet-Stevens. Le verrier et l'architecte ont régulièrement travaillé ensemble. Fonctionnel, lumineux, l’immeuble devait accueillir les trois ateliers de travail du maître verrier ainsi que son habitation. Le programme ornemental a été unifié dans la logique de l’Art Total, notamment le travail du vitrail, de la céramique et la mosaïque.
Louis Barillet y reste jusque dans les années 1960. Laissé ensuite inoccupé, l'atelier se détériore rapidement avant d’être sauvé par un industriel passionné, Yvon Poullain (1943-2011), qui décide de le restaurer en 2001. Créé par Serge et Patricia Mendjisky, le musée a vocation à conserver et mettre en valeur des œuvres des artistes des deux Ecoles de Paris.
  La Première Ecole de Paris (1905-1939) fait référence aux nombreux artistes étrangers, souvent originaires d’Europe Centrale, qui gagnent la capitale pour se fixer dans le quartier de Montparnasse. La deuxième école regroupe les artistes abstraits et figuratifs qui ont contribué de 1945 à 1960 à faire de Paris la plaque tournante de l’art, avant que ce a rayonnement ne faiblisse au profit de New-York.
Ce nouvel espace présente des expositions temporaires liées à la création contemporaine, aux métiers d’art et au design.
L'exposition d'inauguration de 2014 a présenté la première rétrospective de l’œuvre de Maurice Mendjizky (1890-1951), peintre de la première Ecole de Paris, dont beaucoup d'oeuvres sont encore visibles à présent.

(On peut descendre vers le sud de l'arrondissement par la rue François Villon -première gauche après le square Vergennes-, qui débouche rue Victor Duruy, rue homogène formée d'immeubles en briques à bow windows ajourés. Tourner à gauche dans la rue Duruy jusqu'à la rue de la Convention, puis à droite rue de Dantzig. Au premier croisement, jeter un oeil à gauche...)

Bureaux, 52 rue de Dombasles
(architecte Auguste Arsac, 1983)
Dans cette opération de "raccommodage urbain", les architectes ont voulu "retrouver la continuité de la rue en faisant la transition entre un petit immeuble ancien et un immeuble récent deux fois plus haut, et situé très en retrait". De plus, les décrochements permettent d'augmenter l'ensoleillement de la construction. Les fenêtres et le toit de l'unique logement au 4è étage sont aussi à l'échelle des immeubles voisins.

15- La Ruche, 2 passage de Dantzig (www)
(métro Convention) (1902)
L'ancienne rotonde des Vins de l'exposition universelle de 1900 était un bâtiment polygonal en forme de ruche. Récupérée en 1902 par le sculpteur Alfred Boucher, elle devint un phalanstère artistique accueillant de jeunes artistes débarqués à Paris : Léger, Zadkine, Soutine, Chagall ont travaillé dans l'un des 140 ateliers au loyer très bas. Alfred Boucher les appelait ses abeilles, d'où le surnom de ruche selon une deuxième version. Menacée après 1968 par de gourmands appétits immobiliers, la Ruche a été sauvée par une forte mobilisation d'artistes, puis le rachat en 1971 par René et Geneviève Seydoux qui ont créé une fondation gérant aujourd'hui la cité des artistes. La Ruche a été réhabilitée et classée monument historique. Les ateliers ont été agrandis, et la cité accueille désormais 60 artistes venus de tous horizons.

Logements sociaux, 5 rue de la Saïda
(architecte Auguste Labussière, 1913)
Pour loger les familles nombreuses laborieuses du début du siècle, l'architecte a construit des immeubles éclairés par le soleil sur trois côtés, pourvus de balcons-terrasses, de WC particuliers et de douches communes. La construction aussi est moderne : ossature en béton armé qui ne se cache pas, toit plat (10 ans avant le toit-terrasse du mouvement moderne), contraste entre le plein des immeubles et le vide des escaliers à l'air libre.

(Remonter par la rue de Dantzig, qui longe un vieux bâtiment en brique : c'est la fourrière municipale et le bureau des objets trouvés. A gauche de la rue, plusieurs bâtiments sont typiques des années 1930 : bow windows géométriques, sommets en terrasses et en retrait...)

Parc Georges Brassens, rue Brancion
(métro Porte de Vanves ou Convention)
Le parc Georges Brassens a été aménagé à la place du marché aux chevaux de Vaugirard et de ses abattoirs. De l'ancien marché on a gardé les portes monumentales (ornées d'un cheval) et les deux bâtiments ci-dessous. Une partie du parc est consacrée à un "jardin de senteurs".

16- Crèche dans un ancien hangar, 44 rue des Morillons
(architectes Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex, 1983)
Les nouveaux volumes, carrelés de blanc, se détachent sur la brique et le fer de l'ancien hangar à fourrage du marché aux chevaux de Vaugirard. Au rez-de-chaussée, ils ont permis de "dégager une vue sur le parc Brassens"

Marché du livre d'occasion, rue Brancion le long du parc Brassens
Ouvert 9.00-18.00 tous les samedis et les dimanches de l'année , il s'est installé en 1987 dans une ancienne halle aux chevaux.

Centre d'hémodialyse, 5 rue du Bessin
(architecte Alain Sarfati, 1974)
Le bâtiment est "tout en courbe et en replis, pour rassurer et envelopper les patients". Le carrelage blanc "signale un bâtiment public" par son contraste avec la brique et la pierre des immeubles résidentiels du quartier. Les fenêtres ont une disposition irrégulière, le dessin du sommet de l'immeuble crée un effet de silhouette.

(Après la villa des Charmilles, s'ouvre à gauche une rue sans nom indiqué...)
Trois logements, 10 rue Charles Weiss
(Groupe d'études architecturales GAE, 1980)
Les trois architectes acquéreurs du terrain ont préféré "diviser verticalement la construction en trois logements en triplex, pour retrouver l'ambiance de maisons individuelles". Les grandes baies vitrées évoquent aussi des ateliers d'artiste. Leurs "dents de scie" à gauche correspondent à l'escalier intérieur d'accès à la mezzanine.

17- Eglise de l'arche d'alliance, 75-83 rue d'Alleray
(tél. 01 56 56 62 56)
(Architecture Studio, www, 1997)
L'espace intérieur est pyramidal, permettant au sommet du cube de contenir deux logements et des salles de réunion. Au centre des façades métalliques, des vitraux en marbre et onyx portent des citations des écritures. Le cube est porté par 12 colonnes s'enfonçant dans d'anciennes carrières. Autour du cube, la résille en acier inoxydable est accessible aux visiteurs. Le haut cylindre en métal est le clocher.

 

Mairie du 15è
René Galy-Dejean (RPR), 31 rue Péclet, 75 732 Paris cedex 15 (métro Vaugirard), tel. 01 55 76 75 15

Chiffres du 15è

Statistiques du recensement de 1990
Sondage de l'INSEE au 1/4
Chiffres du 15è Chiffres de Paris Chiffres de l'agglomération parisienne
Population totale 224 018 2 151 245 9 316 656
Population par âge (en %)
0-19 ans
20-39 ans
40-59 ans
60-74 ans
+ de 75 ans

17
36,9
24,1
13
9,1

18,6
35,9
24,7
12,2
8,5

25,5
33,8
24,7
10,2
5,7
Familles   (couples et enfants)
dont enfants

Personnes habitant seules (en % des ménages)
Nombre de personnes par ménage
143 828
46 292

52,4
1,83
1 423 932
491 292

49,8
1,92
7 486 068
2 920 272
33,2
2,41
Taux d'activité (en %)
dont chômeurs
60,5
6,7
60,9
9,7
62,5
9
Catégories socio-professionnelles des
ménages
(selon personne de référence) (en %)
Agriculteurs
exploitants
Artisans, commerçants, chefs d'entreprises
Cadres professions intellectuelles sup.
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Retraités

Autres (élèves, étudiants, "au foyer")


0
4,4
28,9
14,6
12,2
6,4
24,1

9,4


0
5,5
23,4
13,9
13,8
10,5
23,4
9,4


0,1
5,3
18,4
16,3
14,2
17,4
22,3
6,0
Statut d'occupation du logement
par les ménages
(en %)
Propriétaires-occupants
Locataires
Logés gratuitement

Logements sans confort
= (sans salle de bain ni WC intérieurs)


28,1
63,6
8,3
4,8


28,3
63,0
8,7
8,1
 

40,2
54,0
5,8

3,9

Ménages ne pas de voitures (en %)
Actifs travaillant à Paris
= (même commune pour l'agglomération)
48,6
71,8
53,7
72,9
34,5
33,9

Sites internet du 15è
Mairie15.paris.fr - Le site de la mairie informe sur les associations, la vie économique et citoyenne du quartier.

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