Barbès-La
Goutte d'Or
16-
Gare
du nord,
place Napoléon III, 10è
(métro Gare du Nord)
(architecte Jacques-Ignace
Hittorff,
1842-1865)
Achevée
en 1865 par Hittorff, l'architecte du Cirque d'hiver, de la place de l'Etoile,
des jardins des Champs-Elysées, la vaste gare a su faire face à
l'augmentation de trafic. La façade inspirée de thermes romains est
surmontée de 9 statues représentant des villes du nord de la France et
de l'Europe desservies par la gare. La grande halle aux verrières
supportées par une charpente métallique remarquable pour l'époque a
été rénovée en 1994 pour accueillir "Eurostar", le TGV
vers Londres.
Les deux îlots situés à gauche de la gare se rejoignent rue de
Maubeuge par une passerelle à trois niveaux de verrières colorées.
(Longer
les rails à droite de la gare, rue du faubourg Saint-Denis pour
rejoindre la place de la Chapelle...)
Le
quartier de Barbès et de la Goutte d'or,
entre le boulevard
Barbès et la rue de la Goutte-d'Or
(métro Barbès-Rochechouart, Château-rouge, La Chapelle)
Tirant
son nom du vin que l'on y produisait jusqu'au 19è s, la "goutte
d'or", ces terres agricoles situées à la périphérie de Paris
furent loties par des promoteurs à partir de 1840. Accueillant des
célibataires provinciaux venus travailler à Paris, les immeubles
étaient composés de petits logements et d'hôtels meublés (les
"garnis"), ce qui favorisa par la
suite l'accueil des vagues de migrants. En effet, après les ouvriers
provinciaux, belges, italiens, polonais, espagnols, le quartier héberge
à partir des années 1950 une forte communauté maghrébine et
séfarade (au sud vers la rue de la Charbonnière).
Puis dans les années 1980, sont venus des Africains (notamment
rue des Poissonniers), mais aussi des
Portugais, des Yougoslaves, des Chinois, donnant au quartier sa
coloration pluri-culturelle. Cette diversité ethnique et la proximité
des magasins Tati ont fait de la Goutte d'Or un pôle commercial
fréquenté. En fin de semaine, une foule nombreuse vient chercher des
produits d'Afrique et du Maghreb proposés dans les nombreux commerces
(en gros et en détail) et le marché
(mercredi et samedi matin sous le métro aérien des boulevards
Rochechouart et de la Chapelle) : bijoux et tissus, poissons, viande de
boucherie, épicerie et condiments sont "exotiques". Si les
épiceries sont tenues de plus en plus par des Asiatiques, les
restaurants restent camerounais, sénégalais, zaïrois...
Cependant, à cause du
mauvais état et de l'insalubrité du bâti, la municipalité a décidé
en 1983 de lancer un programme de réhabilitation qui respecterait
l'habitat existant, le relogement des habitants sur place et la
concertation avec les habitants (association Paris-Goutte d'Or, 27 rue
de Chartres, 01 42 62 11 13). L'OPAH
permet de subventionner les travaux effectués par les propriétaires.
Elle a été complétée par la destruction de 100 immeubles (1400
logements), la construction de 800 logements sociaux et d'équipements
de quartier, la signature d'un contrat de DSQ
(développement social de quartier) et la création d'une ZEP (zone
d'éducation prioritaire, mais contrecarrée par l'augmentation des
effectifs scolaires). Globalement la réhabilitation est en train
d'être menée à bien à la satisfaction des habitants (60 % ont été
relogés dans l'arrondissement), mais pas toujours des commerçants : la
moitié des 350 magasins ont été expropriés, remplacés par des
boutiques plus spacieuses dont les baux ont augmenté, ne permettant
plus le commerce de gros. L'imposant hôtel de police construit au cœur
du quartier poursuit ses efforts contre le trafic de drogue et le fameux
"marché aux voleurs" sous le métro Barbès. Celui-ci a été
remplacé par une nouvelle antenne du commissariat, à l'occasion de la
réhabilitation de la station (qui datait de 1911) : en plus du
nettoyage, la RATP a ajouté un escalier mécanique et un accès
central.
17-
Eglise
Saint-Bernard, square
Saint-Bernard
(architecte Magne, 1858)
Construite
en 1858, elle est de style néo-gothique. Elle a accueilli pendant
plusieurs semaines des sans-papiers africains pendant l'été 1996,
avant d'être assaillie par les forces de l'ordre.
Salle
Saint-Bruno, 9
rue Saint-Bruno
(tel. 01 53 09 99 22)
Ancienne
chapelle construite en 1886, c'est le haut-lieu de la vie associative et
militante du quartier. On peut y consulter des données sur le quartier.
18-
Square
Léon
Situé
à l'emplacement d'un des cinq moulins de la butte (au 38 rue Polonceau
existe toujours la maison d'un des meuniers, aujourd'hui temple
bouddhiste), il a été terminé en 1992. La fresque murale sur les murs
des immeubles mitoyens est de Bernard Heloua, qui a laissé les jeunes
grapheurs du quartier réaliser le bas de son oeuvre. (Une autre fresque
le long de l'école Saint-Luc : "les amoureux qui se
bécotent...", de Geneviève Bachellier, artiste du quartier).
(En
face...)
Musée
de la bouillotte,
19 rue Polonceau
(métro Barbès-Rochechouart ou
Château-Rouge)
(tél. 01 42 23 89 18, ouvert 13.00-19.00, entrée libre)
Chineur
de brocantes, Albert Weinberg a déniché plus de cent bouillottes
anciennes, moyen de chauffage substantiel lorsqu'il n'y avait qu'un feu
de cheminée dans les maisons.
Villa
Poissonnière, 41
rue Polonceau et 42 rue de la Goutte d'Or
L'allée
verdoyante (et en général fermée) dessert 13 maisons construites en
1840 à l'intérieur d'un îlot déjà bâti.
19-
Ecole
maternelle, 16
rue Richomme
(architectes Jean-Louis Cardin, Jean-François Briand et Edouard
Grassin, 1994)
Pour
"raccommoder la ville" dans ce "site décousu et
fragmenté, résultat de la démolition du tissu urbain ancien",
les architectes ont voulu des matériaux sans "fantaisie" et
"un changement d'échelle progressif", entre une crèche basse
et un immeuble plus haut. Ainsi les salles de classes (un étage) en
fond de parcelle masquent des immeubles peu esthétiques. Le bâtiment
de 2 étages à droite abrite le réfectoire et un préau couvert d'un
toit courbe gris, qui a un rôle de "repère et d'identification de
l'école". Le long des immeubles mitoyens tout à droite, une
construction haute plus banale abrite les logements de fonction.
20-
Logements,
21 rue Laghouat
(architectes André Bertin et Abro Kandjian, 1934)
Construit
par des architectes "néo-classiques" de l'entre-deux-guerres
inspirés par Mallet-Stevens (et rejetés dans l'oubli à cause de la
domination après 1945 des idées du Mouvement moderne), l'immeuble est
discrètement cubiste : sa façade avance légèrement sur 3 plans. Le
matériau reste la pierre de taille, "seule valeur sûre pour un
investisseur immobilier".
Marché
Dejean, rue Dejean
Ce
marché permanent à dominante africaine est situé à l'emplacement
d'un ancien château, le Château Rouge, qui devint au 19è s un bal
champêtre. Les abords, notamment entre les n° 20 et 48 rue des
Poissonniers, ont vu s'ouvrir de nombreuses boutiques africaines.
Logements,
72 boulevard Barbès
(architecte Marc Mimram, 1996)
L'architecte
a voulu construire un immeuble discret qui s'intègre dans le quartier :
le bâtiment poursuit certes le même alignement mais sa façade est
résolument moderne. Le dessin des multiples fenêtres carrées change
en fonction de la position des volets en marbre qui se remontent.
A côté, au 70 boulevard Barbès, l'immeuble EDF en pierre, brique et
grandes verrières verticales date de 1925.
21-
Le magasin
Tati, 2 au 28
boulevard Rochechouart, 2 au 44 boulevard Barbès (www)
(métro Barbès Rochechouart)
Le
magasin aux couleurs de vichy rose fut créé (au n° 22) en 1948 par
Jules Ouaki, "petit Juif tunisien" qui l'appela du nom de sa
mère, Tita, mais à l'envers car "Tita" était déjà
déposé. Le fondateur eut l'idée d'afficher les prix en grande taille
pour éviter les complexes des clients qui n'osaient pas entrer, il
inventa le libre-service pour le textile, qui permet de toucher,
d'essayer. Les prix sont très bas grâce à un fort renouvellement des
vêtements, grâce à un large carnet d'adresse de fournisseurs directs,
que le magasin paye au comptant.
Grands
magasins Dufayel,
26 rue de Clignancourt
(architecte Dalou, 1895)
La
façade monumentale est ornée d'un groupe sculpté : "le Progrès
entrainant dans sa course le Commerce et l'Industrie".
22-
Cité
ouvrière, 58 rue Rochechouart,
9è
(architecte Marie-Gabriel
Veugny, 1851)
Derrière
une façade au néo-classicisme discret, c'est la première cité
ouvrière construite à Paris par le président Louis-Napoléon
Bonaparte et des actionnaires philanthropes (précurseurs du logement
social). Les
habitants, ouvriers de la toute proche usine à gaz, vivaient encadrés
par un contrôle hygiéniste
: ils disposaient de commodités modernes (lavoir, séchoir, pavillon de
bains, visites gratuites d'un médecin, garderie) mais ils devaient
aussi se soumettre à la fermeture des grilles à 22 h, à l'inspecteur
qui veillait aux bonnes mœurs des locataires. Ce contrôle se traduit
visuellement par le système de paliers, coursives et escaliers sous
verrière qui permet à tous de contrôler les autres (c'est le principe
du familistère de Godin à Guise conçu par Fourier 8 ans plus tard).
Les quatre bâtiments encadrent une grande cour agrémentée d'arbres,
d'une fontaine, d'une lanterne à gaz. Les appartements appartiennent
aujourd'hui au privé.
Architecture
moderne au nord de l'arrondissement
(Départ métro
Marcadet Poissonniers. L'idéal est la bicyclette pour joindre des
bâtiments assez distants...)
La rue Boinod présente plusieurs immeubles récents : au 18 rue
Boinod, un petit immeuble à la façade grise et arrondie.
Poste,
30-32 rue Boinod, angle avec rue Simplon
(architecte J.C. Delorme, 1995)
La
façade est bicolore : rose en retrait, blanc devant se prolongeant par
des balcons.
23-
Logements sociaux, 4 rue Hermann
Lachapelle et 13 rue des
Amiraux
(architecte Henri
Sauvage, 1909)
Pour
apporter une réponse "hygiéniste"
aux problèmes de santé publique comme la tuberculose, l'architecte
Henri Sauvage poursuivit ici, en 1909, son principe des immeubles à
gradins. Son immeuble recouvert de carrelages blancs lavables à grande
eau, permet à l'air et au soleil de pénétrer dans les logements, aux
fleurs et aux plantes de pousser sur de grandes terrasses. Dans l'espace
intérieur non éclairé, il construisit une piscine,
récemment rénovée et devenue municipale. C'est l'exemple le plus
abouti de ce principe de pyramides, Sauvage n'ayant pu réaliser ses
autres projets.
(Détour
possible du côté de la porte de la Chapelle et porte
d'Aubervilliers...)
Groupe
scolaire, 2 rue Charles Hermitte
(architectes Le Peigneux et Poulain, 1938)
Dans
les années 1930, les bâtiments scolaires sortent de leur uniformité
anonyme et s'affirment comme monuments de quartier ; ici le
porche-portique est composé d'un bandeau bas enserré par deux
édifices soulignés par le blanc des hautes cages d'escalier -mais sans
autres fenêtres signalant la vie intérieure.
Logements,
impasse Marteau
(juste au nord de la Porte de la Chapelle, architecte Christian Hauvette,
1996)
Aux
lignes bleues et grises, l'immeuble est destiné à des policiers
stagiaires.
(Retour
au delà du boulevard Ornano...)
24-
Logements HBM, rues André Messager
et Emile Blémont
(architecte en chef Maline, 1931)
Construisant
désormais pour les classes moyennes (après les années 1920
consacrées aux miséreux de la "zone", logés dans des
ensembles refermés sur eux-mêmes), l'Office
d'habitations à bon marché épouse les formes de la ville (rues,
places), fractionne les volumes (soulignés par le contraste des briques
ponctuées de blanc), diversifie les formes des fenêtres (balcons,
bow-windows), égaie les derniers étages par des ateliers d'artistes,
des terrasses, des pergolas.
En débouchant rue du
Poteau (au n°37), un petit immeuble récent joue avec les deux volumes
arrondis et dissymétriques des bow-windows.
25-
Ecole
maternelle et logements sociaux, 2-10 rue du Ruisseau et
rue Duhemme
(architecte Georges
Pencreac'h, 1989)
Inspiré
par l'architecture des années 1930 (briques), l'architecte a voulu un
bâtiment qui "souligne le caractère de bâtiment public",
notamment par ses grandes ouvertures géométriques (mais les grandes
ouvertures rondes éclairent en fait des appartements). L'architecte
voulait néanmoins "se raccorder au quartier", notamment rue
Duhemme : ainsi la petite tour de 3 niveaux cache un immeuble mitoyen
plus élevé, la clôture en portique monumental qui borde la cour de
récréation s'aligne symboliquement sur la rue, le petit immeuble de
liaison est blanc comme ses voisins.
Square
Léon-Serpollet,
rue des Cloÿs
Le
nouveau square occupe les anciens ateliers de l'ingénieur Serpollet,
qui inventa à la fin du 19è s des véhicules à vapeur.
(Donnant sur le square Serpollet...)
Ecole maternelle,
41 rue des Cloÿs
(architectes F. Dusapin et F. Leclercq, 1987)
Montmartre-aux-Artistes,
187-189, rue Ordener (www)
Cette
vaste cité d'artistes de 184 ateliers accueille depuis plus de 60 ans
des peintres, des sculpteurs, des comédiens, écrivains, musiciens,
vidéastes, photographes, cinéastes, architectes...
26-
HBM,
boulevard Ney entre la porte
Montmartre et la porte de Clignancourt
Datant
de la deuxième période des HBM parisiens (1928), les logements sont
toujours en brique bicolore, mais les façades s'animent de loggias,
de colonnes.
27-
Marché
aux Puces de Saint-Ouen,
avenue Michelet et rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouen (www,
www)
(métro Porte de Clignancourt ou Porte Montmartre,
puis prendre l'avenue de la Porte-de-Clignancourt, puis l'avenue
Michelet, puis, à gauche, la rue des Rosiers) (ouvert
samedi dimanche lundi toute la journée)
Chaque
fin de semaine, 150 000 à 300 000 chineurs de tous âges, toutes
classes sociales et toutes couleurs sont alléchés par l'infinie
diversité de marchandises introuvables ailleurs : jouets anciens,
livres rares, gravures, catalogues d'exposition, baignoires, armes,
lustres, verres "repareillés", phonographes, bijoux, sont
collectés puis revendus par 1300 marchands. Dans le domaine de
l'antiquité, le marché aux puces joue le rôle d'un marché de gros :
dès l'aube, les antiquaires parcourent attentivement les nouveaux
arrivages chinés pendant la semaine.
Les
puces se sont développées à la fin du 19è siècle sur l'espace libre
de la zone "non aedificandi" de l'enceinte
de Thiers : aucune taxe n'y avait cours et, suite à l'épidémie de
choléra de 1832, de nouvelles réglementations interdisaient les
marchés au centre de Paris. Surtout, contrecoup des travaux prestigieux
d'Haussmann, les miséreux de la ville y trouvèrent refuge. En 1880,
peu avant l'invention de la poubelle par le préfet du même nom,
30 000 chiffonniers y vivaient en récupérant les déchets des
plus riches. Etablis au nord de la "zone",
ils y vendaient chiffons, métaux et nourriture, et on prit l'habitude
de venir à Saint-Ouen pour acheter de la brocante. En 1920 s'ouvrit le
premier marché organisé, alors que la démolition des
"fortifs" commençait. Le marché vient d'être classé (2001)
par le ministère de la Culture Zone de protection de patrimoine
architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) afin d'améliorer
l'aménagement des puces (réhabilitation, mise aux normes, création
d'un parking et d'espaces de déchargement, etc.).
Le
marché aux puces de Saint-Ouen est le plus grand marché aux puces du
monde. Il est composé en fait de 16 marchés gérés indépendamment.
Le début de la rue des Rosiers, qui marque l'entrée de nombreux
marchés propose un bureau d'information. Depuis le marché Vernaison
(objets anciens), on voit les petites baraques des premiers temps des
Puces. Puis se succèdent le marché Antica
(mobilier et objets dans une galerie couverte), le marché Biron
(depuis 1925, meubles de style Napoléon III), le marché Cambo
(peinture, mobilier anglais), le marché Serpette
(objets insolites des années 1950 ou 1960). Le marché Paul-Bert
propose un désordre d'objets pour ceux qui aiment chiner. Plus
excentrés sont le marché Jules-Vallès
(brocante) et le marché Malik
(1920, vêtements et accessoires). Les entrepôts de la rue
Jean-Henri-Fabre vendent des appareils ménagers et des meubles à bas
prix. L'avenue Michelet est bordée de marchands de cuir.
28-
La Moskowa
Tirant
son nom d'une victoire du maréchal Ney lors de la campagne de Russie de
Napoléon, ce quartier villageois naguère formé de petites maisons
biscornues, d'ateliers et de jardinets familiaux avait été construit
autour de 1900 par de solides campagnards auvergnats et jurassiens.
Frappé d'un arrêté d'insalubrité depuis 1939, le quartier était laissé
à l'abandon (repavage et rénovation interdites), les immeubles
étaient murés après préemption
ou expropriation (et squattés). En 1990, la mairie de Paris vote la
création d'une ZAC pour construire 41.000 m2 de logements. Depuis le
projet a été retardé par l'opposition de l'association la Moskowa,
qui souhaitait le relogement des habitants sur place et la préservation
d'une vingtaine d'immeubles. En 1996, la part des logements sociaux a
été revue à la hausse (52% de PLA)
et la décision a été prise de réhabiliter 15 immeubles
Aujourd'hui, les abords du boulevard Ney sont déjà reconstruits. En
revanche en cœur d'îlot, de vieux immeubles en cours de
réhabilitation alternent avec de multiples chantiers de construction
neuve : autour de la rue Bonnet (le 21 rue Bonnet est décoré de
mosaïques) et des deux minuscules ruelles aux pavés disjoints partant
de la rue Leibnitz (rue Moskowa et cité Durel).
Plan du quartier www.
29-
Logement,
185 rue Belliard
(architecte Henri Deneux, 1913)
Pour
construire cet immeuble à son usage personnel, l'architecte en chef des
monuments historiques qu'était Henri Deneux a suivi les principes
d'Anatole de Baudot : structure apparente en béton, façade protégée
par une pellicule étanche de céramique multicolore, toit-terrasse plat
audacieux pour l'époque.
Associations
du 18è
Association
de défense de Montmartre, 8 rue Tourlaque (tel. 01 42
54 46 37)
Mairie
du 18è
Annick Lepetit (PS), adjoint Daniel Vaillant,
1 place Jules Joffrin, tel. 01 42 52 42 00
Chiffres
du 18è
Statistiques du
recensement de 1990
Sondage de l'INSEE au 1/4 |
Chiffres
du 18è |
Chiffres
de Paris |
Chiffres
de l'agglomération parisienne |
Population
totale |
187
632 |
2
151 245 |
9
316 656 |
Population
par âge (en %)
0-19 ans
20-39 ans
40-59 ans
60-74 ans
+ de 75 ans |
18,5
37,8
24,2
11,4
8,1 |
18,6
35,9
24,7
12,2
8,5 |
25,5
33,8
24,7
10,2
5,7 |
Familles
(couples et enfants)
dont enfants
Personnes habitant seules (en % des ménages)
Nombre de personnes par ménage |
122
084
41 408
51
1,87 |
1
423 932
491 292
49,8
1,92 |
7
486 068
2 920 272
33,2
2,41 |
Taux
d'activité (en %)
dont chômeurs |
64,5
12,4 |
60,9
9,7 |
62,5
9 |
Catégories
socio-professionnelles des
ménages (selon la
personne de référence) (en %)
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants, chefs d'entreprises
Cadres professions intellectuelles sup.
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Retraités
Autres (élèves, étudiants, "au foyer") |
0
5,1
16,6
15
16,6
15,5
23,2
8 |
0
5,5
23,4
13,9
13,8
10,5
23,4
9,4 |
0,1
5,3
18,4
16,3
14,2
17,4
22,3
6,0 |
Statut
d'occupation du logement
par les ménages (en %)
Propriétaires-occupants
Locataires
Logés gratuitement
Logements sans confort
= sans salle de bain ni WC intérieurs |
29,9
63,6
6,5
9,7 |
28,3
63,0
8,7
8,1 |
40,2
54,0
5,8
3,9 |
Ménages
ne disposant pas de voitures (en %)
Actifs travaillant à Paris
= même commune pour l'agglomération |
62,4
72 |
53,7
72,9 |
34,5
33,9 |
Sites
internet du 18è
Paris
18.net - LE site qui
regroupe toutes les initiatives du 18è arrondissement autour d'internet
: de nombreuses adresses web sur l'arrondissement.
Paris
visite - Propose une promenade intéressante
et illustrée dans Montmartre.
Mieux vivre au
Simplon - Site fort riche consacré au
quartier Amiraux-Simplon et à la vie locale du 18è arrondissement.
Le
18è du mois - Mensuel d'informations locales
du 18è.
Lechatnoir.free.fr - "Le
Chat Noir" fait revivre le Montmartre de la Belle Epoque : ses
cabarets (avec flonflons s'échappant du Moulin rouge), ses artistes,
ses écrivains tels Alphonse Allais, ses chanteuses à la gouaille si
parisienne comme Fréhel, Damia, Mistinguett.
Montmartrenet.com - Petite
histoire de la butte, restaurants "bohèmes", artistes des
cabarets, galeries et musées.
http://perso.club-internet.fr/chauvat
- Dominique Chauvat, journaliste indépendante, est amoureuse de son
quartier qui fait "fait partie des derniers villages de Paris où
il y a encore une vraie vie de quartier et cette vie n'est possible qu'à
cause du mélange des genres."
http://www.chambrenoire.com/18.htm
- Arpentant les rues, 4 photographes (Thierry Nectoux, Dan Aucante,
Francine Bajande et Christian Adnin) immortalisent ce quartier, abordant
les sans-papiers ou la nuit.
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