Abside _
Arc-boutant _
Art roman _
Art gothique _
Art Renaissance _
Art baroque _
Art classique _
Attique _
Barrières d'octroi _
Béton _
Bow-window _
Brise-soleil _
Cariatides _
Chapiteau _
Châssis _

Abside : situé au fond des églises gothiques, derrière le chœur, c'est l'enfoncement en demi-cercle (ou en polygone), souvent creusé de petites absides, les absidioles.

Arc-boutant : demi-arc, en général calé par un contrefort, qui combat la poussée des voûtes : typiques de l'art gothique, ils ont permis d'élever la taille des églises.

Art roman :  (en cours)

(par exemple à Paris : Eglise Saint-Julien le Pauvre)
(sur le web : glossaire de l'architecture romane : www, carreaux de pavement du Moyen Age : www, châteaux forts médiévaux : www, Abbaye Royale de Fontevraux en visite virtuelle : www)

Art gothique : (en cours)

(par exemple Notre-Dame de Paris)

Art Renaissance : (en cours)

Art baroque :  (en cours)

Art classique :  (en cours)

Attique : petit étage placé au sommet d'une construction, parfois destiné à cacher le toit. Dans l'architecture grecque, il était réservé à des inscriptions. Les Romains lui ont donné une plus grande hauteur, notamment au dessus des arcs de triomphe. Il a été très utilisé par les architectes de la Renaissance.

Barrières d'octroi : voir mur des fermiers généraux dans "enceintes".

Béton armé, précontraint, brut de décoffrage : le béton, mélange de ciment (à base d'argile et de calcaire) ou de chaux, de sable, de gravillons et d'eau a été utilisé à l'époque romaine (mais pas au Moyen Age). Le béton résistant bien à la compression, mais fragile en extension, on a imaginé plusieurs procédés pour le renforcer : le béton armé est coulé autour d'une armature en acier. Le béton précontraint, inventé en 1928 par Freyssinet, est un procédé qui permet au béton d'être plus fin et plus léger : en effet on introduit par des câbles une précontrainte qui agit en sens opposé à la contrainte prévue. Le coffrage du béton est l'utilisation d'une sorte de charpente métallique qui moule et maintient le béton que l'on coule ; le béton brut de décoffrage n'a été ni poli ni peint.

Bow-window : fenêtres en saillie. Un décret de 1882 permettant l'assouplissement des règles de construction affranchit l'architecture parisienne du carcan imposé par Haussmann. Ainsi, l'autorisation de construire en saillie permit la création de bow-windows ("oriel" en bon français...).

Brise-soleil : lamelles de métal ou de béton fixées contre la façade d'un bâtiment vitré, de façon à le protéger du soleil.

Cariatide (du nom d'une ville du Péloponnèse) : statue de femme soutenant sur la tête une partie d'un bâtiment. L'équivalent masculin est un atlante, à la manière d'Atlas portant le ciel sur ses épaules.

Chapiteau : partie élargie qui couronne une colonne (le mot vient d'ailleurs de caput, "tête", "sommet"). Sa décoration permet de reconnaître les ordres architecturaux.

Châssis : encadrement d'une porte ou d'une fenêtre.

Cintre (plein) (du latin cinctura, ceinture) : arcade dont la courbure est un demi-cercle (et non un arc brisé/ogive).
Cintré : de forme arrondie, en arc de cercle.

Claire-voie : clôture percée de "jour", de vide.

Claustra (un) : cloison légère, de faible hauteur, souvent ajourée.

Contrefort : c'est un renforcement du mur, épais et carré, apparu à l'époque romane.

Corniche : partie saillante qui couronne un bâtiment, destinée à le protéger de la pluie. Au Moyen Age, les corniches romanes sont formées d'un bandeau orné de fleurs et de masques, les corniches gothiques sont décorées de gargouilles. La Renaissance revient aux ordres antiques.

Coursive : signifiant initialement un couloir étroit à l'intérieur d'un navire, une coursive désigne tout cheminement en hauteur bordant ou croisant un immeuble.

Eclectisme : empruntant aux diverses traditions architecturales sans en inventer de nouvelles (voir Haussmann). Caractéristique du 19è s, l'éclectisme fut rejeté violemment par le mouvement moderne.

Façades en rideau : voir mur-rideau.

Folie : aux 17è et 18è s, maison de campagne entourée d'un parc.

Fonctionnalisme, fonctionnel : principe d'architecture de la fin du 19è s affirmant que "la forme suit toujours la fonction : telle est la loi" (Sullivan, architecte américain). C'est-à-dire que la diversité des formes n'est pas gratuite mais exprime les différentes fonctions d'un bâtiment. A l'école du Bauhaus, les bâtiments sont découpés en blocs mono-fonctionnels distincts. Aux Etats-Unis, à la suite de Taylor, la forme architecturale est censée découler des découpages internes d'un usage rationalisé de manière abstraite. Aujourd'hui, l'architecture fonctionnelle s'est imposée partout, conduisant d'ailleurs à son dépassement : certains bâtiments se veulent neutres par rapport à l'usage, permettant théoriquement toutes les utilisations (par exemple le centre Beaubourg).

Fronton : couronnement d'un édifice de forme triangulaire ou courbe (exemple de Assemblée nationale, de Saint-Etienne du Mont).

Galvaniser (métal) : (du nom de Galvani) recouvrir un métal par une couche de zinc (ou d'argent, or, nickel) par électrolyse, pour le préserver de l'oxydation.

Garde-corps : parapet pour empêcher de tomber.

Grès de Bigot : Bigot, chimiste, mit au point dans l'entre-deux-guerres une céramique "flammée" spéciale pour la construction. On l'utilisa à la fois pour décorer et pour protéger le béton à une époque où l'on n'était pas sûr de son étanchéité.