(Le
quartier de Montparnasse, côté
Vavin et côté
Jardin Atlantique est abordé dans le 14è arrondissement)
Architecture
moderne le long de la Seine jusqu'au parc Citroën
(Départ
du métro Dupleix...)
Remonter vers le nord où d'étend la ZAC
Dupleix,
édifiée dans les années 1995-1996 à l'emplacement d'une ancienne caserne.
Un jardin
a été aménagé. (Donnant
sur la place Dupleix...)
1-
Gymnase, crèche et place,
28 rue Edgar-Faure
(architectes Jean-François Jodry et Jean-Paul
Viguier, www,
1995)
Les
architectes ont conçu une "place introductive" au nouveau quartier de
1000 logements. Cette place en granit sous laquelle se trouve le gymnase
surplombe le jardin. La crèche est
accolée à un ancien pavillon de garde auquel elle est réunie
intérieurement. Les architectes ont repris les caractéristiques de
l'ancien bâtiment en modernisant les formes : même alignement, même
revêtement clair, prolongation des corniches
et des proportions.
(Traverser
le boulevard de Grenelle...)
2- Caisse
centrale d'allocations familiales, 10 rue Viala,
visible depuis les rues Finlay et Saint-Charles
(architectes Raymond Lopez et Marcel Reby, 1959)
A
l'époque, le bâtiment est apparu doublement innovant. D'abord du point
de vue urbain, car l'immeuble libérait le maximum de surface au sol
pour des parkings et des jardins. Ensuite, techniquement, la façade en mur-rideau
est suspendue à l'ossature métallique du dernier étage, grâce à la
légèreté des nouveaux matériaux utilisés : panneaux de façade en
polyester qui donne de l'intérieur une façade totalement translucide,
plancher en tôle pesant 1/10è du poids habituel.
(Rejoindre
le quai Branly, juste après le croisement avec le boulevard de
Grenelle...)
3-
Maison de la culture du Japon,
quai Branly et rue de la Fédération (www)
(métro Bir-Hakeim) (tel. 01 44 37 95
00)
(architectes Masa Yuki Yamanaka et Armstrong
associates, 1997)
Le
volume sobre et lisse du nouveau bâtiment cherche simplement à
accompagner l'arrondi de la rue, sans chercher à s'imposer dans un
quartier déjà fortement structuré par le bâti existant. La façade
arrondie répond aussi à la courbe de l'ambassade d'Australie située
en face. Mais sa transparence et sa légèreté s'opposent à la
minéralité massive de l'ambassade. A l'intérieur, le patio apparaît
plus grand grâce au jeu avec les obliques et les courbes des
circulations, et grâce aux échappées de vue vers l'extérieur. La
Maison de la Culture du Japon abrite une salle de spectacle, une galerie
d'exposition, une bibliothèque, un restaurant et un pavillon de
cérémonie du thé et accueille des conférences, des cours etc.
Ambassade
d'Australie et logements de fonction, 4 rue Jean Rey et 9
rue de la Fédération
(architectes Harry Seidler et Peter Hirst, 1978)
Massive
et minérale, la façade est comme sculptée d'ouvertures et de
fenêtres qui l'animent de leurs ombres. Les bâtiments sont construits
en arc de cercle pour faire écho aux courbes du Palais de Chaillot
voisin et pour offrir "le maximum de la vue splendide sur la Seine
et la Tour Eiffel".
(A
gauche du Pont Bir-Hakeim, devant le Port Autonome de Paris...)
Jardin
du Monument aux Morts des martyrs juifs du Vélodrome d'Hiver
Le
"Vél d'Hiv" s'élevait à la place du bâtiment moderne CAP
15. Le monument du sculpteur Walter Spitzer et de l'architecte Mario
Azagury commémore l'importante rafle des 16-17 juillet 1942.
(Emprunter
le début du pont de Bir-Hakeim
-du nom de l'endroit du désert de Lybie où les troupes de la France
libre résistèrent au maréchal Rommel en 1942)
4- Allée
des Cygnes, pont
de Grenelle ou pont de Bir-Hakeim
(métro Bir-Hakeim, Maison de Radio-France)
Cette
digue artificielle créée au début du 19è siècle est une agréable
promenade ombragée. Elle offre une vue dégagée sur les immeubles
modernes du Front de Seine et sur la Maison
de la Radio.
Le
Front de Seine fut édifié
dans les années 1970, remplaçant d'anciens immeubles par de hautes
tours beaucoup plus denses.
5-
Tour Totem de logements de standing, 55 quai de Grenelle
(architectes Michel Andrault et Pierre Parat, 1978)
Selon
leur définition de l'architecture, les architectes voulaient avant tout
"exprimer le squelette, la structure" du bâtiment : "le
reste n'est que du décor". Ils sont donc partis de la contrainte
imposée par l'aménageur : construire des premiers étages étroits au
dessus de la dalle piétonnière. Alors, "les poteaux de structure
en béton ont été laissé entièrement visibles sur toute la hauteur
de la tour" : ils abritent les circulations (ascenseurs...). Les
logements viennent "s'accrocher à la structure, groupés par
trois, inclinés de façon à avoir un maximum de vue sur la Seine"
(ci-contre, à droite de la tour Eiffel).
6-
Tour Cristal de bureaux, 7 quai
André-Citroën
(architectes Julien Penven et Jean-Claude Le Bail, 1990)
Dernière
tour construite à Paris (mis à part la TGB), la "tour
Cristal" se veut "une sculpture de verre". La couleur des
façades varie selon l'ensoleillement. La forme de ce
"diamant" est due aux pans coupés au sommet : chaque facette
prend la lumière différemment, ce qui "donne du volume à la
tour". Les facettes n'ont pas la même hauteur, "pour mettre
en valeur les volumes et donner une impression de solidité". Les
bandes noires métalliques "calment" la tour en l'ordonnant
(ci-contre au premier plan).
Au sud de l'allée des
Cygnes, la statue
de la liberté
est une réduction en bronze de l'emblème de New-York. Réalisée
elle-aussi par Bartholdi, elle fut offerte en 1885 par la colonie
américaine de Paris, en remerciement de celle reçue par les Etats-Unis
pour le centenaire de leur indépendance.
(Continuer à droite par le
quai André Citroën...)
Musée
vivant des arts du livre, 27 rue de la Convention
(RER Javel, tel 01 40 58 30 00, visite sur RV car en projet)
Situé dans
l'Imprimerie nationale, le musée regroupera des outils de l'ensemble de
la chaîne de fabrication du livre.
7-
Logements, 7 rond-point du Pont-Mirabeau
(architectes Joseph Bassompierre, Paul de Rutte et Paul Sirvin, 1936)
L'immeuble
illustre la modernité classique de l'entre-deux-guerres. Les jeux de
courbes, influencés par les recherches d'alors sur l'aérodynamisme des
automobiles, sont dessinés en fonction de critères esthétiques, et
aucunement fonctionnels.
Les carrelages de la façade, résistants et modernes, permettaient
d'éviter à la fois la pierre trop traditionnelle et le béton trop
moderne.
Javel
Ce nom vient du village de Javel où fut créée en
1777 une manufacture de produits chimiques, d'où sortit l'hypochlorite
de potasse dit "eau de javel". Aujourd'hui, tout le quartier
bordant les anciennes usines automobiles Citroën a été construit
d'immeubles assez homogènes datant des années
1980 et 1990.
8-
Ancien siège de Canal Plus, quai
André Citroën et
2 rue des Cévennes
(métro Javel) (tél. 01 49 87 27 27)
(architecte Richard
Meier, www,
1991)
Pour
construire le siège de la chaîne moderne et dynamique à péage,
l'architecte fonctionnaliste
new-yorkais avait repris ses
principes habituels : utilisation de panneaux en métal émaillé,
blancheur cubiste de la construction, décomposition du bâtiment selon
ses fonctions. Ainsi les services administratifs avaient une façade
transparente sur le quai Citroën à droite, tandis que les studios et
régies de production étaient à moitié enfouis dans le bâtiment bas
perpendiculaire, compact et fermé, recouvert de tôle émaillée. A
leur jonction, l'entrée débouchait sur un grand atrium vitré desservant
les deux parties. La façade transparente s'appuyait sur un haut mur qui
la séparait visuellement de l'arrière opaque et en assurait la transition.
Le dernier bâtiment ouvert sur le parc abritait salles de réunion et
restaurant. Après le départ en 2003 de la chaîne cryptée vers
Issy-les-Moulineaux (www),
le bâtiment est désormais occupé par des bureaux du Ministère de la
justice.
(Contourner
l'ancien siège de Canal-Plus par la rue Cauchy...)
Logements
sociaux, 38-34 rue Cauchy
(architecte Georges Maurios, 1989)
L'immeuble
s'articule entre deux rues au statut différent. Sur la rue Balard à
grande circulation, la façade est "dynamique" : loggias
désaxées (pour mieux recevoir le soleil), duplex en hauteur, carrelage
cassé. A l'approche de l'angle, les loggias tournent de manière
anguleuse, avant d'aborder en rondeur la "façade calme" et
unie en béton lavé sur la tranquille rue de Cauchy. A la jonction des
deux se trouve le hall d'entrée vitré, ouvrant la cour intérieure sur
la rue. A l'intérieur de la cour ont été édifiées trois
"maisons de ville".
(Continuer rue Balard en
longeant l'immeuble...)
(On
arrive devant une aire de jeux d'enfants. A gauche se trouve le club de
jeunes, à droite la bibliothèque...)
9-
Club de jeunes et Gymnase
Cévennes, 186 rue Saint-Charles
(architectes Jean-Louis Detrare et Gilles Ronin, 1990)
"Pour
faciliter la lecture", les architectes ont construit deux
bâtiments distincts : le club de jeunes arrondi et le gymnase plus
carré. Pour éviter "l'effet blockhaus" pour le gymnase, des
fentes vitrées aux angles et sous la toiture donnent "l'impression
que le mur et le toit flottent les uns par rapport aux autres". Les
deux bâtiments "dialoguent autour d'une petite place, lieu
urbain". L'ensemble est en béton blanc passé à l'acide pour
"se rapprocher de la couleur de la pierre". Sur le jardin à
l'arrière, la façade est recouverte de végétation pour
"s'estomper dans la nature".
9-
Bibliothèque municipale,
8 rue de la montagne d'Aulas, 186 rue Saint-Charles
(architecte Franck Hammoutène, 1990)
L'architecte
a voulu "affirmer une volonté d'isolement par rapport à
l'environnement". Ainsi, le bâtiment ressemble à un objet
abstrait, les faisceaux obliques de verre et de métal plaqués sur le
béton noir font penser à une météorite fichée de biais dans le sol
au terme de sa chute. L'intérieur aussi se veut autonome : la lumière
tombe du toit à travers une colonne de verre qui délimite un jardin
intérieur. Les étroites fentes des murs ne sont là que pour
"faire sentir l'extérieur sans le montrer". Il y a cependant
deux contacts avec l'extérieur : le triangle vitré de la façade sur
rue montre qu'il s'agit d'une bibliothèque ; et le dialogue subtil avec
le gymnase d'en face, lui aussi "tendu vers l'extérieur".
(Arrivé
rue Saint-Charles, tourner à droite...)
Collège
André Citroën, 210 rue Saint-Charles
(architectes Olivier Brenac et Xavier Gonzalez, 1989)
Les
architectes ont voulu donner un caractère "spectaculaire" à
leur bâtiment, afin de le signaler comme équipement public, d'autant
qu'il se trouve quasiment à une porte d'entrée de Paris. Le grand hall
vitré distribue les deux ailes du collège par un escalier "très
scénique". "Pour donner de la masse aux parois", la
pierre claire des façades contraste avec le marbre noir des creux et
des perspectives. Le métal noir et les brise-soleil
horizontaux en aluminium donnent un "effet de légèreté".
10-
Ateliers
d'artistes et logements sociaux, 230 rue Saint-Charles et
69 rue Leblanc
(architecte Michel
Kagan, 1992)
L'architecte
Michel Kagan aime les bâtiments "dont on voit qu'ils sont
habités, parce qu'on en perçoit les mouvements internes". Aussi,
il a construit des coursives
en plein air de cent mètres de long, comme des "rues soulevées du
sol" qu'empruntent les habitants pour rentrer chez eux. Aimant les
volumes géométriques, il a dessiné un cylindre pour les ateliers
d'artistes et des cubes pour les logements donnant sur le parc. Sur la
rue, la façade retrouve "l'échelle du quartier", plus
modeste.
(En
continuant la rue Leblanc, on contourne le nouvel hôpital Georges
Pompidou en construction (entrée face au quai). A droite s'élèvent
les immenses bureaux du Ponant et le parc Citroën...)
Hôpital
Georges Pompidou, quai André Citroën (www)
(métro
Balard, RER Bd Victor)
(architecte Aymeric
Zublena, 1998)
L'hôpital
vient d'être achevé par Aymeric Zublena, co-auteur du nouveau stade de
France de Saint-Denis. Pour rendre l'hôpital "accueillant et
sécurisant", l'architecte a choisi une "monumentalité
douce". Pour assurer de la douceur, la construction descend en
paliers vers le parc, des patios-jardins ont été aménagés en
rez-de-chaussée. Pour la monumentalité que se doit d'avoir un tel
édifice public, l'architecte a dessiné deux "grands pignons"
(murs verticaux qui avancent) et un amphithéâtre cylindrique.
Bureaux
Le Ponant, 25 rue Leblanc et quai André Citroën
(architecte Olivier-Clément Cacoub, 1989)
L'architecte
a voulu faire de l'immense immeuble de bureaux (50.000 m2)
"l'entrée solennelle" du nouveau quartier Citroën. Il a
construit un "immeuble-porte qu'on traverse". De grandes
perspectives s'ouvrent sur le parc à travers trois portiques
monumentaux. Ceux-ci sont formés par les cheminées d'aération du
sous-sol, reliées par des barres horizontales contenant des bureaux.
Les futurs acquéreurs avaient des souhaits divergents quant à la
hauteur des plafonds ou la taille des fenêtres de leurs futurs bureaux…
L'architecte a résolu le problème en appliquant à toutes les façades
une "peau" en dalles de verre-miroir. Elle unifie la façade
formée en effet de fenêtres de taille différentes.
11-
Parc Citroën,
rue Balard
(métro Balard, Javel,
RER Bd Victor) (visites guidées tous les
dimanches à 15h jusqu'au 15 octobre, tél. 01 40 71 75 60)
(paysagiste Gilles
Clément, 1993)
(paysagistes du "Jardin noir" : Alain Provost, Jean-Paul
Viguier, Jean-François Jodry)
(Le ballon
Eutelsat mène ses passagers à 150 m d'altitude, gratuit
pour les enfants parisiens sur justificatif de domicile et d'âge, tél.01 44 26 20 00
www)
Un
nouveau quartier a remplacé depuis 10 ans les anciennes usines
automobiles de Citroën parties en 1970 pour la banlieue. La moitié du
terrain a été construite de logements et de bureaux. Le parc,
s'étendant sur l'autre moitié, a fait l'objet d'un concours en 1984
(l'aménagement a été achevé en 1993). Il s'agit en fait de trois
jardins : aménagés au milieu des nouveaux immeubles, les deux plus
petits, le "jardin blanc" et le "jardin noir" (entre
rue Saint-Charles et rue Leblanc), sont
reliés au jardin principal. Conçu par le paysagiste Gilles Clément,
le grand jardin s'organise dans une rigueur néo-classique autour de la
grande pelouse centrale carrée. Bordant la pelouse au nord, les 6
"jardins sériels" séparés par une cascade sont consacrés
chacun à une couleur-métal : or, argent,
vert, rouge...
Au bout, le "jardin en mouvement" évolue
"naturellement" : c'est une sorte de prairie d'aspect sauvage
semée de fleurs des champs et de graminées. Au sud, le canal est
ponctué de cascades et de nymphées, ces grottes d'où l'on voit les
chutes d'eau (inspiré des divinités mythologiques, leur nom provient
des jardins Renaissance). Depuis 1996, la construction d'un viaduc sous
les rails de la SNCF a ouvert le jardin sur la Seine.
Serres
du parc André-Citroën
(architecte-paysagiste Patrick Berger, 1992)
A
l'une des entrées du parc André Citroën, deux grandes serres
encadrent des jets d'eau. Leurs
colonnes, leur fronton, leur soubassement
évoque un temple antique
édifié dans un style moderne. L'architecte a mis en valeur le
contraste entre "la légèreté du vitrage maintenu par des filins
métalliques et les lourdes colonnes de bois". Entre les deux
serres, les jets d'eau ont des jaillissement intermittents et
imprévisibles qui font la joie des enfants du quartier en été.
(Poursuivre
le quai André Citroën vers le sud en contournant l'hôpital puis le
nouveau siège de France-Télévision...)
12- Siège
de France Télévision, quai André-Citroën
(www France
2, www France
3)
(architecte Jean-Paul
Viguier, www,
1997)
Le
nouveau siège de la télévision publique française est scindé en
deux pour exprimer la cohabitation des deux chaînes France 2 et France
3. La présidence commune est logée comme il se doit, dans la
"table urbaine" qui couvre l'ensemble. La façade est
"ouverte et transparente", comme "doit l'être l'usage de
l'argent public". Elle est complètement lisse, les trois
matériaux qui la composent (marbre blanc, verre dépoli blanc, verre
transparent) étant posé sur le même plan. "Chacun doit pouvoir
apporter ses émotions, sans être gêné, dans sa lecture du bâtiment,
par de multiples détails" précise l'architecte.
(Au
début du boulevard du général Martial Valin, architecture des années
1970 à l'horizon...)
Siège
social de la SNECMA, 2 bd du Général Martial Valin
(architecte Pierre Dufau, 1976)
La
métaphore aéronautique se voit dans les formes (pare-soleil en
ailerons, couronnement du toit en fuselage) et dans les matériaux
(panneaux d'aluminium fabriqués en usine et boulonnés sur place).
Atelier
de Montrouge et centre administratif EDF-GDF, rues
Camille-Desmoulins et Joseph-Bara à Issy-les-Moulineaux
(architectes Pierre
Riboulet, Gérard Thurnauer, Jean-Louis Veret, 1974)
Dans le site
vide de l'héliport, les architectes ont voulu "un objet
sculptural, dont la silhouette varie selon les points de vue". Pour
cela, ils ont accroché 4 tours de hauteur différente à un noyau
central, les volumes étant mis en valeur par le contraste des
matériaux (béton rugueux et aluminium lisse). Le petit bâtiment
carré au pied des tours reprend une partie de l'ancienne centrale
thermique qui occupait le site au début du siècle.
C'est là aussi que se trouve l'Aquaboulevard, à la porte de
Sèvres rue Louis Armand.
Poursuivre le
boulevard du général Martial Valin. On longe à gauche un immense
immeuble d'ateliers industriels, inspiré par les cheminées de Patout.
Place Balard, le premier immeuble de gauche s'en est inspiré aussi.
Mais c'est l'immeuble d'après.
A l'angle, au 8 boulevard du général Valin, l'immeuble
en béton est une section technique du Ministère
de la Marine de Auguste Perret
(1932).
13-
Logements de luxe, 3 bd Victor
(architecte Pierre
Patout, 1934)
Spécialiste
de l'aménagement de navires transatlantiques pendant
l'entre-deux-guerres, l'architecte s'est adapté au terrain étroit
coincé entre deux voies de circulation en construisant un
"immeuble-paquebot" : proue effilée (où l'architecte
s'était réservé l'appartement en triplex), balcons-coursives,
"cheminées" au dernier étage.
(En
tournant tout de suite à droite, rue de la Porte d'Issy, on rejoint...)
Aquaboulevard,
4 rue Louis Armand (www)
(métro Balard, porte de Sèvres en voiture) (tel. 01 40 60 10 00,
ouvert 9.00-23.00 du lundi au jeudi, 9.00-24.00 le vendredi, 8.00-24.00
le samedi, 8.00-23.00 le dimanche, caisses fermées à 21.00)
Avec
ses ponts et ses hublots, ce paquebot blanc est le plus grand centre de
loisirs de la capitale. Le parc aquatique propose une ambiance tropicale
et ludique. Les rivages ondulés sont agrémentés d'arbres, de petits
ponts, de fausses plages coloriées en jaune. Secouée régulièrement
de vagues artificielles, la piscine permet aussi de sortir à l'air
libre dans une eau à 29°. Les 5 toboggans géants, les jacuzzis, les
jets d'eau sont pris d'assaut dès les beaux jours. Les
"nocturnes" sont plus calmes. Une quarantaine d'activités
sportives sont aussi proposées : tennis, squash, practice de golf,
billard, bowling, club de gym. |