Histoire urbaine - petite et grande histoire - art et architecture modernes - bâtiments anciens - jardins et villas - ateliers et industrie - musées et loisirs  du 16è arrondissement (côté Chaillot et avenue Foch)

Le 16è arrondissement
Il est né en 1860 (au moment où Haussmann annexe la proche banlieue) de l'union de trois communes encore champêtres : Auteuil, Passy, Chaillot (Les itinéraires suivent ce sens du sud au nord de l'arrondissement : voir le sud du 16è)

Passy, de la Maison de la radio à la colline de Chaillot

22- Allée des Cygnes
Cette digue artificielle créée au début du 19è s est une agréable promenade ombragée
Au bout côté sud, la
statue de la liberté est une réduction en bronze, réalisée aussi par Bartholdi, de la statue de New-York. Elle fut offerte en 1885 par la colonie américaine de Paris en remerciement de celle reçue par les Etats-Unis pour le centenaire de leur indépendance.

23- Maison de la Radio, 116 avenue du Président Kennedy (www)
(RER Maison de Radio-France) (tel. 01 45 24 70 00)
(architecte Henry Bernard, 1963)
La "Maison Ronde" a été construite en 1963. 10 ans après l'instauration du monopole de la radiodiffusion en France, elle fut conçue par le général de Gaulle comme "le signe de l'organisation et de la cohésion de la radio". Elle a d'emblée été adoptée par le public, cas rare dans l'architecture contemporaine. Sa forme circulaire est fonctionnelle. La grande couronne extérieure (couverte de panneaux d'aluminium) abrite un millier de bureaux et les petits studios d'enregistrement. La couronne intermédiaire comprend les grands studios (le studio 102, 103, 105,106, la salle Olivier Messiaen). La petite couronne contient toutes les installations techniques, les régies et le centre de diffusion, mais aussi une bibliothèque musicale et dramatique. La tour de 23 étages abrite les archives. 3000 personnes y travaillent. La climatisation est assurée par une source d'eau à 27° puisée à 550 mètres de profondeur.

Musée de Radio-France, 116 avenue du Président Kennedy
(RER Maison de Radio-France) (tel. 01 42 30 21 80, ouvert 10.30-16.30 sauf dimanche et jours fériés)
Le billet d'entrée comprend à la fois la visite du musée et la visite de la "Maison Ronde" et de ses studios d'enregistrement que l'on découvre par de grandes baies vitrées. Le musée retrace l'histoire de la transmission des informations depuis l'époque romaine. On voit surtout les inventions des 18è et 19è siècle comme le télégraphe optique des frères Chappe (1793), le télégraphe de Morse (1832), le téléphone de Bell (1876), le télégramme envoyé en 1898 de la tour Eiffel au Panthéon… Plusieurs types de récepteurs de radio sont exposés : on suit leur évolution, de la galène au transistor. Un studio de télévision de la rue de Grenelle datant de 1935 a été reconstitué.

(Remonter la rue Raynouard et prendre à droite...)
Chancellerie de l'ambassade de Turquie, 16 avenue de Lamballe
(architecte Henri Beauclair, 1976)
L'architecte a voulu prouver qu'on pouvait intégrer un bâtiment contemporain dans un site classé et "bourgeois". Ainsi, il a choisi du béton blanc brut, une forme en courbe trilobée, fuyante et discrète à cause du terrain triangulaire et de l'obligation de laisser la vue libre depuis le jardin de l'ambassade. Obligé de faire déboucher le garage situé sous l'immeuble, il a construit deux poteaux en béton qui dégagent le sol.

(Prendre trois fois la première rue à gauche...)
24- Rue Berton : petite rue verdoyante d'où l'on voit, à gauche, la forme trilobée de l'immeuble précédent et, à droite, la façade-rideau en verre de l'immeuble suivant.

(Tourner à droite rue Raynouard...)
Logements, 51-55 rue Raynouard
(architecte
Auguste Perret, 1932)
Dans cet immeuble qui abritait le logement (au dernier étage) et l'agence de l'architecte, les formes sont classiques : fenêtres verticales plutôt que en bandeau, béton employé en dalle comme une réactualisation de la pierre. Seul élément de modernisme : l'escalier tournant en béton conduisant à l'agence ainsi que sa façade-rideau en verre donnant sur la rue Berton. La même rue abrite plusieurs exemples de la tendance néoclassique des années 1930, par exemple les n° 21-25 de L. Nafilyan (1933)

Maison de Balzac, 47 rue de Raynouard (www)
(métro Passy La Muette) (tel. 01 42 24 56 38, ouvert 10.00-17.40 sauf lundi)
Le musée et son agréable jardin ont été aménagés dans la dépendance d'un hôtel particulier du 18è siècle qu'occupa l'écrivain de 1840 à 1847. Petit musée privé à partir de 1903, la maison fut léguée à la Ville de Paris en 1948. On y visite le cabinet de travail de l'écrivain qui a conservé son mobilier d'origine. Les autres pièces sont ornées de nombreux tableaux représentant Balzac et ses proches. Dans l'aile gauche, un centre de documentation sur Balzac comprend une bibliothèque ouverte à tous et un cabinet d'estampes.

(Remonter la rue Raynouard. On croise à droite le passage des Eaux...)
Rue des Eaux
Le nom de la rue est dû à la présence de deux sources thermales "ferrugineuses" qui firent de Passy un centre de cure animé à partir du 18è siècle.

25- Musée du vin, 5-7 square Charles Dickens
(métro Passy) (tel. 01 45 25 63 26,
ouvert 12.00-18.00)
Les anciennes galeries des carrières de calcaire furent transformées en celliers voûtés par les moines de l'abbaye de Passy pour entreposer leurs vivres. Elles accueillent aujourd'hui le musée du vin qui rappelle l'ancienne présence de vignobles dans le quartier. De nombreux objets et documents illustrent la culture de la vigne et le travail du vin. Pour compléter la visite de manière gustative, un bar à vin et un restaurant ont été aménagé dans les caveaux.

Remonter à gauche par le square Alboni qui encadre le métro de Passy. (Traverser la place de Costa-Rica...)

Hôtel, 6 rue de la Tour
(architecte Gabriel Brun, 1930)
L'hôtel a été construit pour une famille d'aristocrates car "il n'existait aucun hôtel convenable à Passy". La façade reprend les éléments en vogue à l'époque : décrochés de volume, carrelage, bow-windows. Les balcons obliques assurent la liaison avec les immeubles voisins en avancée.

26- Musée Clemenceau, 8 rue Benjamin Franklin
(métro Passy, Trocadéro) (tel. 01 45 20 53 41, ouvert 14.00-17.30 sauf dimanche et lundi, et mois d'août) 
Clemenceau vécut ici pendant 34 années. On découvre l'appartement de l'homme politique tel qu'il est resté le jour de sa mort en 1929. Le premier étage montre que Clemenceau ne fut pas seulement l'homme d'Etat qu'a retenu l'histoire ("le tigre", "le père de la victoire" de 1918). Il fut aussi médecin, journaliste, directeur du journal l'Aurore (qui publia le célèbre "J'accuse" de Zola), écrivain et amateur d'art.

Logements, 25 bis rue Franklin
(architectes Auguste et
Gustave Perret, 1904)
Construit en 1904, ce fut un bâtiment révolutionnaire et objet de polémiques. Exploitant les nouvelles possibilités du béton, les architectes Auguste et Gustave Perret osèrent laisser le "squelette" en apparence : les poteaux de béton porteurs sont clairement visibles, simplement revêtus d'un carrelage lisse. Les murs n'étant plus porteurs, les cloisons pouvaient être disposées selon les désirs des habitants. Entre les poteaux, la façade est couverte de carreaux de grès aux dessins floraux inspirés de l'Art Nouveau. La "cour" disposée sur rue améliore l'éclairage des appartements.
Au n° 17 immeuble de H.Hennequet (1928).

 

Colline de Chaillot et Palais de Tokyo
Ces deux bâtiments symbolisent l'évolution de l'architecture dans les années 1930 : après l'exubérance de l'art nouveau au tournant du siècle, après la multiplication des avant-gardes dans les années 1920, la crise économique est utilisée partout pour un retour à l'ordre, un retour à l'académisme, d'autant que les commandes privées se raréfient. Il reste les commandes d'Etat dont l'idéal esthétique est néo-classique. L'exposition de 1937 marque d'ailleurs l'apogée du style classico-moderne, synthèse d'un modernisme sobre et d'un néo-classicisme emphatique, caractéristique autant des démocraties que de la Russie soviétique et des pays fascistes des années 1930 (ci-dessus au dernier plan).

27- Trocadéro-Palais de Chaillot (www, images www) (visites du quartier
(métro Trocadéro)
(architectes Jacques Carlu, Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma,1937)
Occupée par deux couvents au 17è siècle, la colline de Chaillot accueillit en 1878 un palais "mauresque romano-byzantin" de Davioud. Elle fut de nouveau transformée en 1937 pour être l'entrée monumentale de l'"Exposition internationale des arts et techniques". Jacques Carlu construisit alors le palais de Chaillot en gardant les structures de Davioud. Il y eut d'ailleurs des polémiques car certains voulaient garder le palais existant. L'architecte choisit de ne pas reconstruire un monument massif qui aurait eu du mal à "exister" face à la tour Eiffel. Il remplaça alors l'ancienne coupole par un vide central et recouvrit l'ancien bâtiment d'une façade néoclassique sobre et imposante, typique des années 1930. La décoration fut confiée à 71 peintres et sculpteurs représentant toutes les tendances de l'art de l'époque. Pendant l'exposition de 1937, les pavillons des différents pays étaient implantés le long de la Seine dans le jardin actuel du Trocadéro. Les pavillons russe et allemand s'opposèrent par leurs symboles : l'Ouvrier et la Kolkhozienne face à l'aigle germanique. Aujourd'hui ce sont des jardins ombragés abritant une colonie de chats. L'esplanade accueille désormais d'habiles rollers et des skateurs virevoltants.

Le palais de Chaillot abrite plusieurs musées : le Musée de la Marine, le Musée de l'Homme, le Musée des Monuments français. La Cinémathèque est désormais installée dans le quartier de Bercy (12è).

Musée de la Marine, aile ouest du palais de Chaillot (www)
(métro Trocadéro) (tel. 01 45 53 31 70, ouvert 10.00-18.00 sauf mardi)
Le musée a été créé par le fils aîné du roi Charles X en 1827. Il reprenait des maquettes de navires rassemblées en 1748 par un inspecteur général de la Marine. Les collections furent déménagées dans le tout nouveau palais de Chaillot en 1938. Le musée rassemble des tableaux, des objets et des modèles de bateaux évoquant la navigation maritime : les grandes étapes de l'histoire navale, la vie des arsenaux depuis la fin du 18è siècle, l'histoire des transports maritimes, les cartes et instruments de navigation, la pêche et les traditions maritimes.

Musée de l'Homme, aile ouest du palais de Chaillot (www)
(métro Trocadéro) (tel. 01 44 05 72 72, fermé jusqu'en 2012 pour rénovation)
Créé en 1938, le musée propose un circuit par aires géographiques. Les arts, les techniques, les coutumes de chaque peuple sont évoqués par les "sciences de l'homme", anthropologie et ethnologie. Le premier étage aborde l'anthropologie à travers la diversité biologique des hommes et la démographie. Cette approche générale est complétée par les galeries de la paléontologie (évolution physique et culturelle de l'homme depuis les origines) et de la préhistoire (techniques de fouille, outils, arts). Les galeries suivantes abordent l'homme par aire culturelle : Afrique noire (masques, bas-relief), Afrique blanche et Proche-Orient (Islam, outillage), Europe (sauf la France, dont les collections ont été transférées au musée national des Arts et traditions populaires au bois de Boulogne). Le deuxième étage évoque les peuples arctiques (kayak), d'Asie (costumes), d'Océanie, d'Amérique (art aztèque et maya). Dans le salon de musique qui présente plus de 400 instruments de musique, il faut voir -et entendre- l'orchestre indonésien et le "lithophone" préhistorique. Les nouvelles salles d'exposition abordent "6 milliards d'hommes" (www) et "Tous parents, tous différents" (www). La création du musée des Arts et des Civilisations quai Branly a libéré des espaces au palais de Chaillot car le nouveau musée des "arts premiers" était en partie basé sur les collections du musée de l'Homme. Le musée de l'homme est actuellement fermé pour rénovation.

Cité de l'architecture et du patrimoine, aile est du palais de Chaillot (www)
(métro Trocadéro
) (tél. 01 44 05 39 10, fermé pour réaménagement)
L'ancien musée des monuments français du palais de Chaillot est appelé à se réunir à l'Institut français d'architecture (IFA, www) et au Centre des hautes études de Chaillot afin de créer un lieu cohérent consacré au bâti. Ces partenaires oeuvrent actuellement au Palais de la Porte Dorée dans le 12è arrondissement.
Le
musée de "sculpture comparée" avait été ouvert en 1882 à l'initiative de Viollet-le-Duc et du ministère de l'Instruction publique de Jules Ferry. Il présentait des moulages de sculptures, des reproductions de peintures murales et des maquettes d'architecture permettant au visiteur de comprendre l'évolution de la sculpture et de l'architecture depuis le style roman jusqu'au 19è siècle, en passant par le gothique, le style Renaissance, le classique etc.

28- Conseil Economique et Social, 1 avenue d'Iéna
(métro Iéna) (architecte Auguste Perret, 1937)
Construit en 1937, le bâtiment a accueilli d'abord l'ancien musée des travaux publics. La fonction de bâtiment public est soulignée par la rotondité de la façade où les colonnes s'évasent vers le sommet. L'architecte Auguste Perret, fils d'un entrepreneur du bâtiment, a été aidé par ses frères Gustave et Claude. Ils ont employé le béton sans camouflage car ils savaient fabriquer un béton fin et de bonne qualité, qui a bien vieilli. Les deux ailes du bâtiment emploient plusieurs formes de béton : du béton coloré, du béton sablé...


29-
Musée Guimet, 6 place d'Iéna (www)
(métro Iéna) (tél. 01 56 52 53 00, ouvert 9.45-18.00 sauf mardi
)
Le musée fut fondé à Lyon en 1879 par Emile Guimet, industriel féru de civilisation orientale, pour faire connaître l'art et les religions de l'Asie. Lorsque l'Etat hérita des collections en 1885, le musée fut transféré à Paris dans un nouveau bâtiment spécialement édifié place d'Iéna. Depuis sa fondation c'est à la fois un musée et un centre d'études et de recherche (qui a soutenu nombre de missions archéologiques) : d'où la présence d'une importante bibliothèque. 
Rénové en 2001 par les architectes Henri et Bruno Gaudin en association avec le conservateur Jean-François Jarrige, l'intérieur a été vidé et complètement recomposé pour mettre en valeur les oeuvres d'art.
Le vieux musée fragmenté, confus et obscur est devenu un écrin blanc, clair, illuminé, organisé rationnellement et géographiquement autour des collections (statues du Vietnam, du Tibet et du Népal, bijoux de Corée, art khmer du Cambodge, céramiques chinoises, art indien du 3è au 19è siècle etc.), pour un coût de 350 millions de francs, dont 310 à la charge de l'Etat.
Au n°19 avenue d'Iéna, le
Panthéon bouddhiste est inspiré de ceux qui existaient au Japon : il présente les six catégories d'être vénérés, selon leur progression sur la voie de l'illumination et de l'immortalité : le plus proche est le Bouddha.

30- Palais de Tokyo, 11 avenue du Président Wilson (www)
(métro Iéna, Alma-Marceau)
(
tél. 01 53 67 40 00, ouvert 12.00-24.00 sauf le lundi)
(architectes Aubert, Dastugue, Dondel, Viard, 1937)
Le Palais de Tokyo, comme le palais de Chaillot construit au même moment (1937), symbolisent l'évolution de l'architecture dans les années 1930. Au palais de Tokyo, la haute colonnade de pierre blanche réunit les deux ailes autour du grand patio central. Les salles d'exposition sont à éclairage zénithal. La décoration bannie à l'intérieur se trouve seulement dans la cour en contrebas : bronzes de Bourdelle, bas-reliefs, portes en bronze etc.

 

 

Musée d'art moderne de la ville de Paris (www)
(métro Iéna, Alma-Marceau) (tél. 01 53 67 40 00, ouvert 10.00-18.00 sauf lundi et jours fériés, mercredi 10.00-22.00, accès gratuit aux collections permanentes)
Construit en 1937 pour abriter les collections contemporaines du Petit-Palais, le bâtiment abrita d'abord diverses collections. L'ouverture du musée d'art moderne en 1961 fut accélérée par de généreuses donations de particuliers et d'artistes. Les achats prennent aujourd'hui de plus en plus d'importance, notamment en matière d'art contemporain et européen. Le musée présente de grandes peintures de Delaunay, deux des trois versions de "La Danse" de Matisse, l'immense décoration "La fée Electricité" de Dufy. Les collections permanentes exposent les principaux courants du 20è siècle : le fauvisme (Matisse, Derain, Vlaminck, Rouault), le cubisme (Picasso, Braque, Delaunay), le dadaïsme, le surréalisme, les autres peintres de l'entre-deux-guerres (Fautrier, Modigliani, Chagall, Soutine, quelques Nabis) et les mouvements foisonnants depuis 1945 (Soulages, César etc.). En outre, le musée organise en général deux expositions : une exposition phare d'art du 20è siècle et une exposition d'art contemporain au premier étage.

31- Musée de la mode et du costume, Palais Galliéra, 10 avenue Pierre-1er-de-Serbie (www)
(métro Iéna,
Alma-Marceau) (tél. 01 47 20 85 23, ouvert 10.00-17.40 sauf lundi)
Construit en 1892, le palais devait accueillir les collections d'art italien du 17è siècle de la duchesse Maria de Ferrari Galliera. Elle demanda à l'architecte Louis Ginain de s'inspirer de la Renaissance italienne : d'où ces colonnes, ces coupoles dans le style éclectique si caractéristique du 19è s. La duchesse légua finalement ses œuvres d'art à la Ville de Gênes et la Ville de Paris hérita d'un bâtiment vide. Il abrita plusieurs collections d'art avant d'accueillir le musée actuel en 1977. Provenant essentiellement de la section "Costume" du musée Carnavalet, les collections ont été enrichies par des dons de comtesses et de princesses, dont Grâce de Monaco. En raison de la fragilité du tissu, les vêtements de haute couture, de prêt à porter, les uniformes, les poupées, les accessoires ne peuvent être montrés que par roulement. Consacrées à un grand couturier (Balmain, Givenchy…) ou à un thème (l'imprimé, les jardins…), deux expositions sont organisées par an.

Musée International du Stylo, 5 rue de Chaillot
(métro Iéna ) (tél. 01 47 20 87 05, ouvert le dimanche 10.00-12.00 et 14.00-18.00)
L'Institut des Arts de l'Ecriture propose une collection permanente de stylos en général précieux, d'hier et d'aujourd'hui.

32- Musée du Football, 60 bis avenue d'Iéna
(métro Iéna ) (tel. 01 47 20 65 40, ouvert 9.00-17.00 sauf dimanche)
Le musée expose des affiches, des cartes postales consacrées au football, des trophées gagnés grâce au ballon rond.

De la Porte Dauphine à la place Victor-Hugo

33- Métro Porte Dauphine
L'un des deux derniers exemples subsistant des entrées couvertes de Guimard. Afin de rendre plus agréable la présence du nouveau métro, Adrien Bénard lui commandita en 1900 la création des "édicules" des stations. Il lui commanda des éléments modulaires reproductibles en grande série et au moindre coût, ce qui fut l'occasion à Guimard de prouver la parfaite adaptation du fer à ces formes végétales inhabituelles : il dessina des variantes adaptées à chaque station.

34- Musée de la Contrefaçon, 16 rue de la Faisanderie
(métro Porte Dauphine) (tel. 01 45 01 51 11, ouvert du lundi au jeudi de 14.00 à 16.30, le vendredi de 9.30 à 12.00)
Ouvert par l'Union des Fabricants, le musée expose des exemples d'imitations illicites en matière publicitaire et commerciale. Les imitateurs des créateurs sévissent depuis longtemps puisque les Gaulois plagiaient les Romains…

L'avenue Foch fut réalisée par Haussmann en 1854. Très large, bordée par une pelouse plantée d'essences rares et par une contre-allée, elle devint immédiatement la promenade à la mode pour se rendre au Bois de Boulogne.

35- Hôtel d'Ennery, 59 avenue Foch 
(métro Porte Dauphine ) (tel. 01 45 53 57 96 et 01 45 56 15 88, ouvert le jeudi et le dimanche de 14.00 à 18.00)
Cet hôtel du second Empire rassemble deux petits musées :

Le musée d'Ennery
(tél. 01 45 53 57 96)

Il a été aménagé dans l'appartement des époux Ennery. Auteur dramatique de la fin du 19è siècle, Adolphe d'Ennery a amassé avec sa femme une collection particulière d'objets d'art d'Extrème-Orient, qui fut remise à l'Etat en 1906. Les quatre galeries montrent une profusion d'objets façonnés par des techniques artisanales souvent disparues aujourd'hui. Les statuettes, les boutons ouvragés (qui permettaient de suspendre à la ceinture un étui de pipe ou une boite à médecine), les boites à parfum illustrent la vie quotidienne et les croyances populaires en Chine et au Japon du 17è au 19è siècle.

Le musée arménien  
(tel. 01 45 56 15 88)
: les deux salles sont consacrées à l'histoire, la civilisation de l'Arménie, ainsi qu'au génocide du début du siècle. Sont exposés des manuscrits, des céramiques, des peintures, des sculptures, du mobilier, des tapis, depuis l'Antiquité (vestiges d'Ourartou) jusqu'à nos jours.

Logements, 53 avenue Foch
(architecte Charles Abella, 1939)
C'est un exemple de l'architecture de l'entre-deux-guerres, qui cherchait un compromis entre le modernisme (fenêtres en double-hauteur, jeux de volume du dernier étage) et le néo-classicisme (façade en pierre), mais que le triomphe des idées du mouvement moderne a rejeté dans l'oubli.

(Tourner à droite avenue Poincaré jusqu'à la place Victor-Hugo. Tourner à gauche...)

(nouvellement rouvert) 
Musée Dapper
, 35 rue Paul Valéry
(
métro Victor-Hugo) (tel. 01 45 00 01 50, ouvert 11.00-19.00, fermé entre deux expositions)
Le musée organise des expositions temporaires sur les arts traditionnels de l'Afrique Noire précoloniale. Il dépend de la fondation Dapper, créée à Amsterdam en 1983 (Dapper est un humaniste né à Amsterdam vers 1635, auteur de livres sur l'Afrique), dont le but est de financer des voyages d'études, des recherches et des publications sur les civilisations de l'Afrique Noire. Une bibliothèque est ouverte sur rendez-vous. Transféré fin 2000 dans des locaux plus spacieux réaménagés par Alain Moatti, il se veut de plus en plus un espace culturel, favorisant les rencontres lors de conférences, concerts ou projections, permettant de "s'inscrire dans le monde contemporain en exposant des artistes vivants et de s'ouvrir à d'autres cultures" (Christiane Falgayrettes-Leveau).  Le musée s'autofinance avec un budget de 7 millions de francs annuels.

(De l'autre côté de la place Victor-Hugo...)
36- Caserne de pompiers, 8 rue Mesnil
(architecte Robert
Mallet-Stevens, 1936)
Abandonnant la finition luxueuse de ses habituels hôtels particuliers, Mallet-Stevens a adopté une architecture "éminemment orthogonale" en double échelle : en bas, le bâtiment s'aligne en continuité horizontale sur l'immeuble voisin, alors que les derniers étages s'élèvent verticalement, signalant un immeuble de la puissance publique. Les balcons de la tour sont très découpés, car c'est la "façade entière qui accroche la lumière", pas seulement "quelques moulures gravées".

Associations du 16è

Mairie du 16è. Pierre-Christian Taittinger (DL), 71 avenue Henri-Martin, 75 775 Paris cedex 16, métro Pompe, tel. 01 40 72 16 16

Chiffres du 16è

Statistiques du recensement de 1990
Sondage de l'INSEE au 1/4
Chiffres du 16è Chiffres de Paris Chiffres de l'agglomération parisienne
Population totale 169 931 2 151 245 9 316 656
Population par âge (en %)
0-19 ans
20-39 ans
40-59 ans
60-74 ans
+ de 75 ans

18,2
28,8
26,3
15,7
11,1

18,6
35,9
24,7
12,2
8,5

25,5
33,8
24,7
10,2
5,7
Familles   (couples et enfants)
dont enfants

Personnes habitant seules (en % des ménages)
Nombre de personnes par ménage
115 308
40 212

48,9
1,98
1 423 932
491 292

49,8
1,92
7 486 068
2 920 272
33,2
2,41
Taux d'activité (en %)
dont chômeurs
52,2
6,7
60,9
9,7
62,5
9
Catégories socio-professionnelles des
ménages (selon la personne de référence) (en %)
Agriculteurs
exploitants
Artisans, commerçants, chefs d'entreprises
Cadres professions intellectuelles sup.
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Retraités

Autres (élèves, étudiants, "au foyer")


0,1
9
28,1
8,8
9,7
5,4
25

13,9


0
5,5
23,4
13,9
13,8
10,5
23,4
9,4


0,1
5,3
18,4
16,3
14,2
17,4
22,3
6,0
Statut d'occupation du logement
par les ménages (en %)
Propriétaires-occupants
Locataires
Logés gratuitement

Logements sans confort
= sans salle de bain ni WC intérieurs


35,7
52,1
12,2
8,2


28,3
63,0
8,7
8,1
40,2
54,0
5,8

3,9
Ménages ne disposant pas de voitures (en %)
Actifs travaillant à Paris
= même commune pour l'agglomération
41,4
73,9
53,7
72,9
34,5
33,9

Sites internet du 16è
Environnement à Auteuil : une découverte de leur quartier par les élèves de l'école Boileau. Leur site donne envie de retourner en CM2!
Paris 16
è : guide pratique et touristique, informations pratiques sur la vie locale, bonnes adresses et bonnes affaires du quartier.

 

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