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<body stylesrc="../Arrond/1/1er.htm" bgcolor="#FFFFFF" link="#000000" vlink="#808080" alink="#C0C0C0">  <p align="center"><font color="#0000A0" size="2" face="Arial">Histoire urbaine</font><font color="#000000" size="2" face="Arial"> -</font><font color="#8000FF" size="2" face="Arial"> petite et grande histoire</font><font color="#0080FF" size="2" face="Arial"> </font><font color="#0000FF" size="2" face="Arial">- </font><font color="#FF0000" size="2" face="Arial">art et architecture modernes -</font><font size="2" face="Arial"> </font><font color="#FF80C0" size="2" face="Arial">bâtiments anciens -</font><font color="#FF00FF" size="2" face="Arial"> </font><font color="#008000" size="2" face="Arial">jardins et villas - </font><font color="#804000" size="2" face="Arial">ateliers et industrie - </font><font color="#FF8000" size="2" face="Arial">musées et loisirs </font><font color="#000000" size="2" face="Arial"> du 1er arrondissement</font></p> <div align="center"> <center> <table border="0" cellpadding="3" cellspacing="1" width="90%" bgcolor="#FFFFFF" bordercolor="#FFFFFF" bordercolordark="#FFFFFF" bordercolorlight="#FFFFFF"> <tr> <td width="90%"> <p align="left" style="text-align: justify"><a name="Les places royales du 17è siècle : Dauphine, Vendôme, place des Victoires"><font color="#0080FF" size="4" face="Arial"><strong>Les places royales du 17è siècle : Dauphine, Vendôme, place des Victoires</strong></font></a></p> <p align="left" style="text-align: justify"><a name="Ile de la cité"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Ile de la cité</strong></font></a><font face="Arial"><br> Elle a abrité le pouvoir -royal, judiciaire et religieux- depuis le 3è-5è siècle (mais la cité médiévale a été rasée par </font><a href="../Voc/vocabulaH-M.htm#Haussmannien" target="Description"><font face="Arial">Haussmann</font></a><font face="Arial"> à la fin du 19è).<br> </font><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong><br> 1- </strong></font><a name="La Sainte Chapelle"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>La Sainte Chapelle</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">, </font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">4 bd du Palais</font><font face="Arial"><br> à l'intérieur du palais de Justice, d'où le contrôle d'identité<em><br> </em></font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Cité) (visites au 01 53 73 78 50, ouvert 9.30-18.30 en été d'avril à septembre, 10.00-17.00 en hiver d'octobre à mars)</em></font><font size="4" face="Arial"><em> </em></font><font face="Arial"><em>(concerts particulièrement agréables en été au 01 43 26 02 28</em>)</font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong><br> C</strong></font><font size="3" face="Arial">e joyau de l'architecture gothique du 13è siècle est aujourd'hui accolé aux murs austères du palais de Justice. La Sainte Chapelle a été construite par saint Louis en 1248 pour accueillir la Couronne d'épine du Christ et un fragment de sa croix (aujourd'hui à Notre-Dame). Pour acheter ces reliques à son cousin l'Empereur de Constantinople et pour confectionner leur châsse (coffre étincelant de pierreries, fondu pendant la Révolution), le roi de France a dépensé deux fois et demi le coût de la construction de la Sainte-Chapelle… Achevée en 1348, elle brûla en 1630 et fut reconstruite très lentement. Sa démolition fut envisagée pendant la Révolution, puis elle servit de dépôt des archives judiciaires jusque 1837, avant d'être restaurée de 1841 à 1867 grâce au retour en faveur du Moyen Age au 19è siècle. En un peu plus de 2 ans de construction, l'architecte supposé Pierre de Montreuil a mené au plus haut point les recherches du style gothique : les poussées des voûtes sont supportées à l'extérieur par des </font><a href="../Voc/vocarchiA-G.htm#Contrefort"><font size="3" face="Arial">contreforts</font></a><font size="3" face="Arial"> très saillants (lestés de </font><a href="../Voc/vocarchiN-P.htm#Pinacle"><font size="3" face="Arial">pinacles</font></a><font size="3" face="Arial">, mais volontairement sans arcs-boutants), ce qui a permis la suppression des murs au profit de très grandes verrières. La solidité de la pierre tient aussi au fait qu'elle a été taillée dans le sens de la veine de la carrière. Malgré la frêle apparence des piliers de l'armature, l'équilibre est tel qu'il n'y a pas eu une fissure depuis sept siècles. Sur la façade de l'entrée, dont le décor date du 19è, sont superposés deux porches. Au dessus, la grande rose est surmontée d'une balustrade découpée en fleurs de lys, symboles du pouvoir royal.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial"><img src="../PhotoA/s/Sainte-Chapelle_progressive.jpg" align="right" hspace="25" vspace="4" width="280" height="187"></font><font size="3" face="Arial">La chapelle comprend deux étages : celui des serviteurs et du peuple au rez-de-chaussée et celui du souverain au premier étage. La chapelle basse a été redécorée au 19è siècle. Les dalles du sol couvrent des tombes de chanoines des 14è et 15è siècle. La chapelle haute est une immense verrière : les vitraux, les plus anciens de Paris, comptent 1134 scènes de l'Ancien et du Nouveau testament, dont 720 datent du 13è siècle, réalisés par les mêmes maîtres verriers qu'à Chartres. Les verrières doivent être lues de gauche à droite et de bas en haut (en entrant à gauche, on reconnaît la Genèse, l'Exode, les 10 Commandements ; tout au fond derrière l'</font><a href="../Voc/vocarchiA-G.htm#Abside"><font size="3" face="Arial">abside</font></a><font size="3" face="Arial"> est représentée la vie de saint Jean, de la Vierge, l'enfance et la passion du christ ; la grande </font><a href="../Voc/vocarchiR-Z.htm#Rose"><font size="3" face="Arial">rose</font></a><font size="3" face="Arial"> figure l'Apocalypse). Le reste de l'architecture disparaît sous les dorures refaites au 19è siècle d'après les fragments d'origine. Au milieu de l'abside, la châsse était abritée par le baldaquin en bois (c'est une réplique de celui qui fut détruit sous la Révolution) : saint Louis montait souvent l'escalier de gauche pour la montrer. A chaque pilier, une statue d'apôtre porte l'une des 12 croix de consécration de l'église. Deux niches étaient réservées au roi et à sa famille. Une petite baie grillagée permettait de suivre l'office depuis l'oratoire sans être vu. Enfin, une petite galerie reliait le porche aux appartements de saint Louis.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Palais de Justice"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Palais de Justice</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">,</font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"> </font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">4 bd du Palais</font><br> <font size="3" face="Arial"><em>(métro Cité) (tél. : 01 44 32 50 00 ou 01 44 32 67 19, ouvert 8.00-18.00 sauf dimanche)</em></font><font size="3"><em><br> </em></font><font color="#FF80C0" size="4"><strong>D</strong></font><font size="3" face="Arial">ans la trilogie parisienne instaurée dès le Moyen Âge, la Cité était le siège du pouvoir royal, par opposition à la rive droite commerçante et la rive gauche universitaire. Après le départ du roi au 14è siècle subsista le pouvoir parlementaire et aujourd'hui le pouvoir judiciaire. Bien défendue, l'Ile de la Cité abrita dès l'époque gallo-romaine le siège des gouverneurs romains, puis des rois mérovingiens et capétiens. A la fin du 14è siècle, Charles V voulut quitter la forteresse : c'est là qu'Etienne Marcel, prévôt des marchands révolté, avait assassiné ses conseillers en 1357. Le palais devint alors le siège du Parlement de Paris et le roi s'installa dans l'hôtel Saint-Pol et au Louvre. Les incendies de 1618 et 1776 provoquèrent d'importants remaniements et reconstructions. Toute l'animation commerçante des boutiques de libraires et de mercerie disparut en 1840. Les extensions se poursuivirent sous le second Empire, jusqu'à 1914.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial">Le bâtiment d'aujourd'hui comprend des éléments d'époques très mélangées. A l'angle du quai de l'Horloge et du boulevard du Palais, la</font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"> <strong>tour de l'Horloge</strong></font><font size="3" face="Arial"> date du 14è siècle : elle est ornée de la première horloge publique de Paris, qui fut restaurée souvent mais ne fonctionne plus. La façade nord du palais était baignée par la Seine jusqu'à l'édification des quais en 1611. Les trois tours rondes datent de 1300. C'est là que se fait aujourd'hui l'entrée de la Conciergerie. La deuxième est la "</font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"><strong>tour d'Argent</strong></font><font size="3" face="Arial">" car on y entreposa le trésor royal. La troisième est nommée la "</font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"><strong>tour Bonbec</strong></font><font size="3" face="Arial">", car elle faisait parler ses prisonniers par la torture. Ces tours et les parties basses sont les vestiges de la forteresse royale des Capétiens. Les parties hautes ont été rebâties dans les années 1860 par Duc dans un style néo-gothique. C'est Duc aussi qui édifia la façade imposante de la cour de cassation à l'ouest : pour dégager la perspective sur le nouveau bâtiment néoclassique, il fit détruire un côté de la place Dauphine. Sur le boulevard du Palais se trouve l'entrée principale du palais de Justice, édifiée dans un style classique en 1786 et fermée par une belle grille ajourée. La cour du Mai doit son nom au fait qu'on y plantait chaque année un arbre. On peut y assister librement à une audience civile ou correctionnelle. Plus loin vers Saint-Michel s'ouvre l'entrée de la </font><font color="#0000A0" size="3" face="Arial">Police correctionnelle</font><font size="3" face="Arial"> : le passage voûté donne aussi accès à la Sainte-Chapelle. Juste à gauche une plaque rappelle qu'il y avait là une chapelle où Philippe Auguste fut baptisé. En 1210, le roi y installa le siège de la confrérie des pèlerins du Mont-Saint-Michel qui a donné son nom au boulevard Saint-Michel. A l'intérieur du palais de Justice on visite notamment la salle des Pas Perdus et la chambre Dorée, où siégea le tribunal révolutionnaire à partir de 1793. C'est ici que furent condamnés de nombreux personnages de la Révolution comme Marie-Antoinette.</font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"><strong><br> <br> </strong></font><a name="La conciergerie"><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"><strong>La Conciergerie</strong></font></a><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">, 1 quai de l'Horloge</font><font size="3" face="Arial"> (</font><a target="_blank" href="http://www.monuments-france.fr/m_conciergerie/indexa.dml?lang=fr"><font size="3" face="Arial">www</font></a><font size="3" face="Arial">)<br> <em>(métro Cité) (tel. 01 43 54 30 06, ouvert 9.30-18.00 en été</em></font><font size="4" face="Arial"><em> </em></font><font size="3" face="Arial"><em>d'avril à septembre,</em></font><font size="4" face="Arial"><em> </em></font><font size="3" face="Arial"><em>10.00-16.30 en hiver d'octobre à mars)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>D</strong></font><font size="3" face="Arial">ans l'ancien palais royal des Capétiens, on appelait "Conciergerie" les lieux soumis à l'autorité du gouverneur de la maison du roi : grand seigneur, le concierge percevait de gros revenus de la location des boutiques installées au rez-de-chaussée. En 1596, on dénombrait 224 boutiques de coiffeurs, libraires, orfèvres, marchands de vin… Lorsque les tours du palais servirent de prison à partir du 14è siècle, les revenus du concierge se trouvèrent accrus par les loyers des cachots et de la location du mobilier des cellules. L'entrée actuelle date de 1864. On visite les belles salles gothiques voûtées du Moyen Âge : la salle des Gardes, la salle des Gens d'Armes, les anciennes cuisines. A la Révolution les bâtiments furent aménagés pour recevoir de nombreux détenus et condamnés. La galerie des Prisonniers était l'antichambre du tribunal révolutionnaire voisin. Pendant la Terreur de janvier 1793 à juillet 1794, près de 2800 prisonniers partirent d'ici vers la guillotine dressée sur les places du Carrousel, de la Concorde, de la Bastille, de la Nation. Une liste des guillotinés rappelle leur nom. La Conciergerie vit passer Marie-Antoinette, Philippe-Egalité, mais aussi Danton, Desmoulins, les Girondins, Saint-Just, madame Roland, Charlotte Corday, Lavoisier, le général Hoche. Trois cellules ont été reconstituées : les "pailleux" étaient les prisonniers indigents entassés sur la paille de la "rue de Paris", les "pistolés" avaient les moyen de dormir dans un lit, et enfin les privilégiés bénéficiaient d'une cellule individuelle. L'exposition raconte "la vie quotidienne à la Conciergerie". On visite aussi la cour des femmes, le cachot de Marie-Antoinette reconstitué et la chapelle expiatoire aménagée en 1817 à l'emplacement de l'ancienne cellule de la reine.</font></p> <p align="left" style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>2- La </strong></font><a name="place Dauphine"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>place Dauphine</strong></font></a><font face="Arial"><strong></strong><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Pont neuf, Châtelet)</em></font><font face="Arial"><br> <img src="../PhotoA/q-p/Place_Dauphine.jpg" alt="Place Dauphine.jpg (14683 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>J</strong></font><font size="3" face="Arial">usqu'au 17è siècle, il n'y avait là que trois petites îles séparées par un bras marécageux de la Seine. C'est là que fut brûlé en 1314 Jacques de Molay, grand maître des </font><a href="../Voc/vochistoire.htm#Templiers"><font size="3" face="Arial">Templiers</font></a><font size="3" face="Arial">. A la fin du 16è siècle, le roi décida de combler les bras pour souder les îlots. En 1607, le terrain fut vendu par Henri IV au président du parlement de Paris, de Harlay, pour y édifier une place triangulaire. Créée en l'honneur du futur Louis XIII, le dauphin Louis, c'était la deuxième des places royales géométriques construites au 17è siècle, après la place des Vosges. Mais contrairement à celle-ci, les propriétaires ne furent pas contraints, ici, de respecter l'uniformité des 32 maisons. Aujourd'hui seules quelques maisons (par exemple au n° 14) ont préservé leur aspect d'origine : une façade en brique et pierre blanche, un toit d'ardoise, un rez-de-chaussée à arcades, deux étages. Au 17è siècle, la place était complètement fermée et on n'y accédait que par deux passages dont un seul subsiste du côté du Pont Neuf. En 1874 l'architecte Duc démolit les maisons qui fermaient la place à l'est pour qu'on pût mieux admirer la façade du palais de Justice qu'il venait de construire.</font><font face="Arial">..<br> </font><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong><br> </strong></font><a name="Pont Neuf"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Pont Neuf</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong></strong></font><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Pont Neuf)</em></font><font face="Arial"> (1607) (<a href="http://www.paris.fr/musees/musee_carnavalet/musee/thematique/presentation_thematique.htm">www</a> <font size="1">images anciennes sur le site du musée Carnavalet</font>, <a href="http://www.christojeanneclaude.net/pn.html">www</a> <font size="1">emballé par Christo</font>)<br> <img src="../PhotoA/q-p/Pont_Neuf.jpg" alt="Pont Neuf.jpg (7841 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>C</strong></font><font size="3" face="Arial">omme son nom ne l'indique pas, c'est le plus ancien pont de Paris, l'un des premiers ponts en pierre. Commencé en 1578 pour faciliter les relations entre le Louvre et l'abbaye de Saint-Germain des Prés, il ne fut inauguré par Henri IV qu'en 1607. Les deux parties du pont ont été réunies par un terre-plein artificiel issu de la jonction de deux petites îles de la Seine. Le Pont-Neuf eut immédiatement beaucoup de succès auprès des promeneurs qui apprécièrent ses innovations architecturales : l'absence de maisons qui permet la vue sur le fleuve et le Louvre, sa largeur accentuée par les demi-lunes aménagées au dessus de chaque pile, les trottoirs protégeant de la boue et des cavaliers. Le pont devint bientôt le cadre d'une animation perpétuelle : marchands ambulants, bouquinistes, badauds se retrouvaient notamment près de la pompe de la Samaritaine, pompe à eau qui alimentait la ville en eau. Le pont n'a quasiment connu aucune modification : les 385 masques grotesques qui décoraient autrefois les arches ont disparu (ils sont pour certains à Cluny et à Carnavalet). Les candélabres du 19è siècle ont été dessinés par Victor Baltard. En 1985, l'artiste Christo emballa le symbole du vieux Paris.</font></p> <p align="left" style="text-align: justify"><a name="Bateaux sur la Seine"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Bateaux </strong>sur la Seine</font></a><font face="Arial"><br> </font><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Vedettes du Pont-Neuf</strong></font><font face="Arial">, square du Vert-Galant<em> (tel. 01 46 33 98 38)</em>.</font></p> <p align="left" style="text-align: justify"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>3- </strong></font><a name="Magasins de la Samaritaine"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Magasins de la Samaritaine</strong></font></a><font color="#FF0000" face="Arial">, rue de la Monnaie</font><font size="2" face="Arial"><br> <em>(</em></font><font size="3" face="Arial"><em>métro Pont-Neuf</em></font><font face="Arial"><em>) (</em></font><font size="3" face="Arial"><em>fermé pour réhabilitation)</em></font><font face="Arial"><br> (architectes </font><a href="../Autre/architecPZ.htm#Henri SAUVAGE"><font face="Arial">Henri Sauvage</font></a><font face="Arial"> et Frantz Jourdain, 1910 et 1928)</font><font size="3" face="Arial"><br> </font><font face="Arial"><img src="../PhotoA/s/Samaritaine.jpg" alt="Samaritaine.jpg (12096 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF0000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">es quatre magasins de la Samaritaine construits de 1900 à 1930 constituent une belle anthologie de l'architecture commerciale du début du siècle. </font><a href="../Arrond/3/3e.htm#musée Cognacq-Jay"><font size="3" face="Arial">Collectionneurs de peinture</font></a><font size="3" face="Arial">, Ernest Cognacq et son épouse Louise Jay firent surtout partie des fondateurs de grands magasins du 19è siècle. Leurs principes novateurs (prix fixes et affichés, possibilité d'essayer les vêtements) leur attirèrent une clientèle de plus en plus nombreuse. Trop petite, la boutique de 1869 de la rue du Pont-Neuf dut être remplacée 30 ans plus tard par un nouvel édifice. Achevé en 1910 par Frantz Jourdain, le bâtiment à structure métallique et grandes baies vitrées était assez révolutionnaire : les rivets métalliques considérés alors comme vils étaient visibles partout. En 1928, pour la construction du magasin n° 2 situé face à la Seine (et le long de la rue de la Monnaie), la commission esthétique de la Ville de Paris ne voulait pas d'éléments métalliques à proximité du Louvre. La direction de la Samaritaine voulait une façade en pierre. Alors les architectes Henri Sauvage et Frantz Jourdain façonnèrent une structure métallique entièrement couverte de pierre de taille et de sculptures Art Déco. L'intérieur a conservé les remarquables escaliers en ferronnerie Art nouveau, les fresques colorées et la verrière de la même époque. Le bâtiment situé à l'angle des rues de Rivoli et Boucher fut construit en 1930 par les mêmes architectes. Le nom des quatre magasins provient de la pompe "de la Samaritaine" installée à l'époque d'Henri IV sous l'une des arches du Pont Neuf pour alimenter le centre de Paris en eau.</font><font color="#FF8000" face="Arial"><strong><br> <br> </strong></font><a name="Vue depuis la terrasse de la Samaritaine"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Vue depuis la terrasse de la Samaritaine</strong></font></a><font color="#808080" face="Arial"><em></em></font><font face="Arial"><em><br> </em></font><font color="#000000" face="Arial"><em>(ouvert 9.30-19.00 jeudi 22.00, </em></font><font size="3" face="Arial"><em>de Pâques à octobre</em></font><font color="#000000" face="Arial"><em>)</em><br> </font><strong><font color="#FF8000" face="Arial" size="4">I</font></strong><font face="Arial" size="3">l faut monter en haut du magasin n°2 le long de la rue de la Monnaie (à 46 m de <a href="../Voc/vocabulaH-M.htm#Hauteur" target="Description">haut</a>). Au 9è étage, la terrasse donne une belle vue sur le centre de Paris. La table d'orientation date des années 1930. Restaurant de 19h30 à 23.00.</font></p> <p align="left" style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial"><font color="#FF0000"><b><a name="squat d'artistes Electron libre "chez Robert",">Squat d'artistes Electron libre "chez Robert",</a></b> 59 rue de Rivoli</font> (<a href="http://perso.club-internet.fr/jmlbourg/squat1.htm" target="_blank">www</a>)<br> </font><em><font color="#000000" face="Arial">(ouvert 13.30-19.30 sauf dimanche)</font></em><font size="3" face="Arial"><br> </font><b><font color="#FF0000" face="Arial" size="4"><img border="0" src="../PhotoA/s/rivoli3.jpg" align="right" hspace="25" vspace="4" width="275" height="182">D</font></b><font face="Arial">epuis son ouverture fin octobre 1999, plus de 200 artistes ont occupé les </font> <font size="3" face="Arial">1500 m²</font><font face="Arial"> de cet immeuble qui appartenait au CDR : peintres, sculpteurs, compagnies de théâtre, de danse, vidéastes, performers, etc</font><font size="3" face="Arial">. Mais après 10 mois de transformations artistiques de ce vénérable immeuble haussmannien, les artistes avaient perdu leur procès et devaient quitter les lieux fin mars 2001. Pourtant, précisait <i>Gaspard</i>, "dès le début, nous nous sommes tenus, envers le commissariat, à une charte de bonnes relations. Notamment, nous ne [devions] pas toucher à la façade. Nous avons tenu parole". En effet, pour confectionner le superbe maillage de couleurs de plusieurs centaines de mètres carrés qui égayait alors la rue de Rivoli, "nous avons tout simplement repris des chutes de tissus du Sentier. Et nous tissons cette toile d'araignée colorée, bigarrée, au maillage très fin." Depuis, racheté par la </font><font face="Arial">Mairie de Paris</font>, <font size="3" face="Arial">l'immeuble a vu sa façade </font><font face="Arial">confirmer ce manifeste multicolore</font>.</p> <p align="left" style="text-align: justify"><a name="Eglise Saint-Germain l'Auxerrois"><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"><strong>Eglise Saint-Germain l'Auxerrois</strong></font></a><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">,</font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"> </font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">2 place du Louvre</font><font size="3" face="Arial"><em><br> (métro Pont-Neuf) (tél. : 01 42 60 13 96, ouvert 8.00-12.30 et 15.00-19.00)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">'histoire de l'église ressemble à celle de la plupart des églises de Paris… avec cette différence que St-Germain a été l'église du Louvre et donc des rois de France aux 16è et 17è siècles. Sanctuaire mérovingien à l'origine, l'église a été agrandie ou reconstruite à de nombreuses reprises : du 12è siècle il reste la tour romane, du 13è siècle datent le portail et le chœur. Les agrandissements se poursuivent jusqu'au 16è siècle, lorsque les rois Valois s'installent au Louvre. L'église devient alors paroisse royale : les rois viennent y écouter la messe, les artistes logeant au Louvre y sont inhumés : des peintres, orfèvre, graveur, poète, les architectes Le Vau, Gabriel, Soufflot. Le 18è siècle est défavorable pour l'église Saint-Germain comme pour beaucoup d'autres : on agrandit l'entrée pour permettre le passage du dais de procession, on remplace les vitraux colorés par des verres blancs, on abat le jubé jugé trop gothique pour l'époque férue de néo-antique. La Révolution ferme l'église, qui devient un magasin à fourrage, une imprimerie. Elle est restaurée dans les années 1840 et 1850 sous la direction de Lassus et de Baltard.</font></p> <p align="left" style="text-align: justify"><a name="Le Louvre"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Le Louvre</strong></font></a><font color="#0000FF" face="Arial"> </font><font color="#000000" face="Arial">(</font><a href="http://www.louvre.fr" target="_blank"><font color="#000000" face="Arial">www</font></a><font color="#000000" face="Arial">)</font><font color="#0000FF" face="Arial"></font><font face="Arial"><br> </font><font color="#000000" face="Arial"><em>(</em></font><font size="3" face="Arial"><em>métro Palais-Royal-Musée du Louvre)</em><br> </font><font face="Arial"><img src="../PhotoA/k-l-m/louvre1.jpg" alt="Louvre1.jpg (10851 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>C</strong></font><font size="3" face="Arial">hâteau fort médiéval, résidence des rois de France, galerie d'art royale puis immense musée, le palais du Louvre a été soigné et enrichi par toutes les époques et tous les régimes politiques. La République ne fait pas exception qui concentre ses efforts sur le Grand Louvre depuis 15 ans. En 1190, Philippe-Auguste construisit une forteresse pour renforcer sa <a target="_blank" href="../Voc/vocabulaA-G.htm#Enceintes">muraille</a> aux abords de la Seine. Les récents travaux en ont dégagé les douves et le donjon, que l'on peut voir dans le "Louvre médiéval". A partir de 1515, François Ier commença à transformer l'ancien château-fort en palais Renaissance. Henri IV engagea en 1594 le grand projet de réunir le Louvre au château des Tuileries, par deux longues </font><a href="../Voc/vocabulaH-M.htm#Musées" target="Description"><font face="Arial">galeries consacrées aux collections d'art</font></a><font size="3" face="Arial"> du roi. Au 17è siècle, le Louvre marqua l'évolution du goût du roi vers le classicisme français : pour construire la grande colonnade classique de l'entrée, Louis XIV préféra le projet régulier et </font><a href="../Voc/vocarchiN-P.htm#Ordre colossal"><font size="3" face="Arial">colossal</font></a><font size="3" face="Arial"> de </font><a href="../Autre/architecPZ.htm#Claude PERRAULT"><font size="3" face="Arial">Claude Perrault</font></a><font size="3" face="Arial"> au dessin baroque du Bernin. Donnant sur la place du Louvre, la colonnade vient d'être dégagée de ses échafaudages après plusieurs années de restauration. Juste derrière, la Cour carrée désormais ouverte sur la ville est délicatement éclairée le soir (ouverte 7.30-24.00 en été, 8.45-22.00 en hiver). Devenu musée en 1793, le Louvre connut ses ultimes transformations sous le second Empire, lorsque les galeries situées de part et d'autre de la cour Napoléon furent achevées. Mais au moment où le dessein originel de relier le palais du Louvre aux Tuileries était achevé, le château des Tuileries était incendié par </font><a href="../Voc/vochistoire.htm#La Commune"><font size="3" face="Arial">la Commune</font></a><font size="3" face="Arial"> en </font><font face="Arial">1871</font><font size="3" face="Arial">...</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Pyramide du Louvre"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Pyramide du Louvre</strong></font></a><font face="Arial"><br> (architecte Ieoh Ming Pei -</font><a href="http://www.pcfandp.com" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">-, 1989)</font><font size="4" face="Arial"></font><br> <font color="#FF0000" size="4" face="Arial"><strong>E</strong></font><font size="3" face="Arial">n 1981, Le Grand Louvre fut l'un des grands travaux décidés par le président Mitterrand : on décida d'agrandir le musée par l'aile Richelieu (du côté de la rue de Rivoli) alors encore occupée par le ministère des Finances. Le déménagement à Bercy du ministère permit de faire passer la surface du musée de 30 000 m² à 55 000 m². Chargé du projet, Leoh Ming Pei proposa d'édifier une entrée centrale dans la cour Napoléon, ancien parking rendu aux piétons : desservant les trois ailes du musée, la nouvelle entrée de la pyramide évite depuis 1993 d'avoir un musée-couloir de 800 mètres de long. La silhouette transparente au volume dépouillé suscita alors bien des polémiques. Pour son auteur, la pyramide ne cherche pas à "se raccorder avec l'architecture classique ou de lutter avec elle". Le projet du Grand Louvre prévoit aussi la rénovation des espaces du musée des Arts décoratifs, le réaménagement du jardin des Tuileries, le nettoyage des façades. De vastes galeries marchandes souterraines ont été créées au </font><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Carrousel du Louvre</strong></font><font size="3" face="Arial"><strong> </strong>par </font><a href="../Autre/architecGO.htm#Michel MACARY"><font size="3" face="Arial">Michel Macary</font></a><font size="3" face="Arial"> : les restaurants du monde entier rassemblés en un grand self, les </font><font color="#FF8000" size="3" face="Arial"><strong>boutiques</strong></font><font size="3" face="Arial"> d'art, de luxe et de loisir accueillent désormais une foule permanente.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Musée du Louvre</strong></font><font size="4" face="Arial"></font><br> <font color="#000000" size="3" face="Arial"><em>(tel. répondeur 01 40 20 51 51, tel. accueil 01 40 20 53 17, billets au 0 803 808 803, ouvert 9.00-18.00 sauf mardi,</em></font><font color="#000000" size="4" face="Arial"><em> </em></font><font color="#000000" size="3" face="Arial"><em>nocturnes partielle le lundi et totale le mercredi jusqu'à 21.45. Pour éviter de faire la queue, on peut entrer par les escaliers situés à gauche -vu de la pyramide- du petit arc de triomphe des Tuileries ou encore arriver en métro)</em></font><font color="#000000" size="2" face="Arial"></font><font face="Arial"><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font face="Arial">e palais est devenu musée en </font><a href="../Voc/vocabulaH-M.htm#Musées" target="Description"><font face="Arial">1793</font></a><font face="Arial">.</font><font size="4" face="Arial"> </font><font size="3" face="Arial">Le musée aborde l'art de toutes les époques jusqu'au 19è siècle. Les principales sections sont les antiquités orientales, égyptiennes (qui viennent d'être rénovées), grecques et romaines, la sculpture et la peinture françaises du 14è au 19è siècle, la peinture italienne et des écoles du nord…</font><font face="Arial"> L'histoire du quartier est magnifiquement restituée par 16 maquettes visibles dans deux salles à l'entrée de l'aile Denon, hélas ouvertes seulement le lundi.</font><font size="2" face="Comic Sans MS"><br> (Site </font><a href="http://www.louvre.edu" target="_blank"><font size="2" face="Comic Sans MS">www</font></a><font size="2" face="Comic Sans MS"> : le site éducatif du Louvre.edu avec de nombreuses oeuvres en ligne, accès payant, première visite gratuite)</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Musée des arts décoratifs"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Musée des arts décoratifs</strong></font></a><font color="#FF8000" face="Arial">, 107 rue de Rivoli</font><font face="Arial"> </font><font size="3" face="Arial">(</font><a href="http://www.ucad.fr/ucad/depart.html" target="_blank"><font size="3" face="Arial">www</font></a><font face="Arial">)<br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Palais Royal, Tuileries)</em> <em>(tel. 01 44 55 57 50, ouvert 11.00-18.00 sauf lundi, samedi dimanche 10.00-18.00</em>)</font><font face="Arial"><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">e musée connaît d'importants travaux de rénovation dans le cadre des travaux du Grand Louvre : de nouveaux espaces de présentation ont été dégagés pour les collections du 20è siècle, l'accueil a été modernisé. Ont désormais ouvert les sections du Moyen Âge et de la Renaissance (tapisseries, peintures et meubles du 14è au 16è siècle), le mobilier des 17è, 18è et 19è siècle, les meubles Art déco et Art nouveau, la donation Dubuffet et les jouets anciens. Récemment vient d'ouvrir la galerie des bijoux (<a href="http://www.ucad.fr/galerie_bijoux/index.html">www</a>).</font><font color="#FF8000"><strong><br> <br> </strong></font><a name="Musée de la mode et du textile"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Musée de la mode et du textile</strong></font></a><font color="#FF8000" face="Arial">, 107 rue de Rivoli </font><font face="Arial">(</font><a href="http://www.ucad.fr/mmt/index.html" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">)<br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Palais Royal, Tuileries)</em></font><font size="2" face="Arial"><em> </em></font><em><font face="Arial">(tel. 01 44 55 57 50, ouvert 11.00-18.00 sauf lundi, mercredi 11.00-22.00, samedi-dimanche 10.00-18.00)</font></em><font face="Arial"><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>R</strong></font><font size="3" face="Arial">énové en 1986, le musée est issu de la rencontre de deux collections : le département textile des Arts Décoratifs qui possède de nombreux tissus et 1500 vêtements du 16è siècle au 20è siècle ; et les collections de l'Union française des arts du costume qui comprend 9000 tenues complètes et plus de 30 000 pièces et accessoires. Les vêtements étant trop fragiles pour rester exposés longtemps à la lumière, les expositions thématiques sont renouvelées tous les quatre mois. Sur deux niveaux, le musée présente les belles étoffes de la mode bourgeoise et les élégants modèles de la haute couture depuis le 18è siècle. Le textile et ses techniques sont brièvement évoqués par quelques métiers et une chronologie. Organisée à rebours du temps, la visite commence par les années 1960 et 1970 (mini-jupes, motifs géométriques…), se poursuit par le New-look de Christian Dior de l'après-guerre (buste saillant et taille étranglée). On voit ensuite les robes-fourreaux des années 1930, l'allure garçonne des années 1920, le style sultane de 1910. Le 19è siècle est représenté par les 'robes à pouf' des années 1870, le 18è siècle par les robes volantes. Une boutique-librairie propose des accessoires et des bijoux édités par Artcodif ainsi que les publications dans le domaine de la mode.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="1" face="Arial">(nouveau)</font><font color="#FF8000" face="Arial"><strong><br> </strong></font><a name="Musée de la publicité"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Musée de la publicité</strong></font></a><font color="#FF8000" face="Arial">, 107 rue de Rivoli</font><font face="Arial"> (</font><a href="http://www.ucad.fr/pub/" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">, </font><a href="http://www.museedelapub.org" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial"> réalisé par Claude Closky)<br> (architecte </font><a href="../Autre/architecGO.htm#Jean Nouvel"><font face="Arial">Jean Nouvel</font></a><font face="Arial">, vidéo de Guillaume Paris, parcours sonore de Frédéric Sanchez, 1999)<br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Palais Royal, Tuileries)</em></font><font size="2" face="Arial"> </font><font face="Arial"><em>(tel. </em></font><font size="3" face="Arial"><em>01 44 55 57 50, ouvert du mardi au vendredi de 11.00 à 18.00, le mercredi jusqu'à 21.00, samedi et dimanche de 10.00 à 18.00</em></font><font face="Arial">)<br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">e musée de la publicité vient de rouvrir dans cette aile du palais du Louvre qui abrite depuis 1905 l'Union centrale des Arts décoratifs, association en lien avec le monde de l'industrie. Après le départ du ministère des finances en 1989, le pavillon de Marsan devrait être complètement réaménagé en 2002 avec les collections permanentes du musée des Arts décoratifs. Après avoir passé une dizaine d'années rue de Paradis, les collections du musée de l'affiche ont été transférées ici en 1990 avant plusieurs années de travaux. Jean Nouvel a été chargé de réaménager les salles des 3è et 4è étage. Il a voulu que "tout semble inachevé et fortuit, que tout évoque le désordre ordinaire de la rue, que rien ne rappelle les fastes et l'inertie d'un musée" (P. Dagen). Pari tenu dans une ambiance de métal et de lumière, qui contraste volontairement avec les dorures du monument historique. C'est d'ailleurs certes un musée (100 000 affiches depuis le 18è siècle, des milliers de films, de spots, de jingles), mais aussi une sorte de médiathèque : 12 consoles permettent l'accès aux archives (les lutins de Kodak, les bulles de Perrier...) en attendant un accès complet sur internet. Près de la moitié du budget de travaux de 9,5 millions de francs a servi à cet équipement informatique.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Jardin des Tuileries et du Carrousel"><font color="#008000" face="Arial"><strong>Jardin des Tuileries et du Carrousel</strong></font></a><font face="Arial">.<br> <img src="../PhotoA/t/Tuileriesmieux.jpg" alt="Tuileriesmieux.jpg (10444 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="288" height="192"></font><font color="#008000" size="4" face="Arial"><strong>E</strong></font><font face="Arial">n 1666, </font><a href="../Autre/architecGO.htm#André LE NÔTRE"><font face="Arial">André Le Nôtre</font></a><font face="Arial"> transforma l'ancien petit jardin du palais des Tuileries en parc à la française, en créant une large allée qui fut l'ébauche des Champs-Elysées. Le jardin achève sa restauration. Une centaine de statues ornent le jardin dont 18 statues de </font><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Maillol</strong></font><font face="Arial"><em>.</em></font><font color="#C0C0C0" face="Arial"><em> (Incursion possible vers une église et ses sculptures sur la droite...</em>)<strong></strong></font></p> <p align="left"><a name="Eglise Saint-Roch"><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"><strong>Eglise Saint-Roch</strong></font></a><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">, 296 rue Saint-Honoré</font><font size="3" face="Arial"><br> <em>(métro </em></font><a href="../Voc/vochistoire.htm#Pyramides"><font size="3" face="Arial"><em>Pyramides</em></font></a><font size="3" face="Arial"><em>) (tél. 01 42 60 81 69, ouvert 8.30-19.15)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>A</strong></font><font size="3" face="Arial">ccueillant de nombreuses peintures et sculptures provenant de couvents détruits à la Révolution, cette grande église constitue une sorte de musée de l'art religieux du 18è et 19è siècle (voir le document édité par la Ville de Paris). Commencée en 1653 sur un plan classique, l'église a été poursuivie en 1701 par la chapelle de la Vierge (</font><a href="../Autre/architecGO.htm#Jules HARDOUIN-MANSARD"><font size="3" face="Arial">Jules Hardouin-Mansart</font></a><font size="3" face="Arial">) et achevée seulement en 1719 grâce à un don du banquier Law alors au sommet de sa rapide carrière. Le 18è siècle lui ajouta cependant encore son élégante façade de la rue Saint-Honoré conçue par Robert de Cotte, et quelques agrandissements comme la chapelle du Calvaire, à laquelle on aboutit par un système de chapelle en enfilade. De nombreux concerts sont organisés le soir en semaine et le dimanche après-midi.</font><font face="Arial"><br> </font><font color="#C0C0C0" face="Arial"><em>(Au bout du jardin des Tuileries à droite...</em>)<strong></strong></font><font color="#FF8000" face="Arial"><strong><br> <br> 4- </strong></font><a name="Galerie du Jeu de Paume"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Galerie du Jeu de Paume</strong></font></a><font face="Arial"> (<a href="http://www.jeudepaume.org" target="_blank">www</a>)</font><font face="Arial"><br> <em>(métro Concorde)</em> <em>(</em></font><font size="3" face="Arial"><em>ouvert 12.00-19.00 sauf lundi, mardi 12.00-21.30)</em></font><font face="Arial"><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>E</strong></font><font size="3" face="Arial">difié par Napoléon III, le Jeu de Paume a remplacé une orangerie construite par Henri IV au début du 17è pour les jeux de son fils. Lorsqu'au début du 20è siècle, le jeu de paume disparaît au profit du tennis, le bâtiment est consacré à des expositions d'art. De 1947 à 1986 il a abrité les collections d'œuvres impressionnistes aujourd'hui exposées au musée d'Orsay. La "galerie nationale" est consacrée aujourd'hui à des expositions d'art contemporain.</font><font face="Arial"></font><font color="#FF8000" size="2" face="Arial"><strong><br> <br> </strong></font><font color="#FF8000" size="3" face="Arial"><strong>5- </strong></font><a name="Musée de l'Orangerie"><font color="#FF8000" size="3" face="Arial"><strong>Musée de l'Orangerie</strong></font></a><font face="Arial"> (<a target="_blank" href="http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/politique/qualite-archi/orangerie.htm">www</a>)</font><strong><font size="3" face="Arial">  </font></strong><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Concorde)</em> <em>(tel. 01 42 97 48 16, <b>fermé actuellement pour travaux</b>)</em><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>A</strong></font><font size="3" face="Arial">près avoir été longtemps une galerie d'expositions, l'ancienne orangerie du jardin des Tuileries accueille les nymphéas de Monet et la célèbre collection Walter-Guillaume depuis 1977. Rassemblée par Domenica Walter et ses deux maris successifs, le marchand d'art Paul Guillaume et l'architecte et mécène Jean Walter, la collection du premier étage est composée de chef-d'œuvres de l'impressionnisme jusqu'aux années 1930 : Soutine, Cézanne, Renoir, Derain, Picasso, le douanier Rousseau et Utrillo. Le rez-de-chaussée est consacré depuis 1927 aux Nymphéas de Claude Monet. Peint pendant la première guerre mondiale dans sa maison de Giverny, le motif des nénuphars se dissout dans les reflets changeants de la lumière. Les huit grandes peintures ont été données par le peintre à l'Etat et installées sur ses indications à leur place actuelle.</font></p> <p style="text-align: justify"><font face="Arial"><em>(On peut continuer vers le </em></font><a href="cadres8champs.htm#De la Concorde à l'Arc de triomphe : les Champs-Elysées" target="_top"><font face="Arial">8è arrondissement</font></a><font face="Arial"><em> et la Concorde...)</em></font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>6- </strong></font><a name="Place Vendôme"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Place Vendôme</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>  </strong></font><font size="3" face="Arial">(</font><a href="http://www.place-vendome.net" target="_blank"><font size="3" face="Arial">www</font></a><font size="3" face="Arial">)</font><font face="Arial"><br> <em>(</em></font><font size="3" face="Arial"><em>métro Madeleine, Opéra)</em><br> </font><font face="Arial">(architecte </font><a href="../Autre/architecGO.htm#François MANSART"><font size="3" face="Arial">François Mansart</font></a><font face="Arial">, </font><font size="3" face="Arial">1687</font><font face="Arial">)</font><font size="3" face="Arial"><br> </font><font face="Arial"><img src="../PhotoA/v/Vendome_mieux.jpg" align="right" hspace="25" vspace="10" width="250" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>A</strong></font><font size="3" face="Arial"> l'époque classique des 16è, 17è et 18è siècle, l'"embellissement" des villes passa par l'aménagement de places géométriques destinées à servir d'écrin à une statue équestre du roi. Contemporaine de la </font><a href="#Place des Victoires"><font size="3" face="Arial">place des Victoires</font></a><font size="3" face="Arial">, la place Vendôme fut édifiée pour recevoir la statue de Louis XIV en empereur romain. Appelée place Louis-le-Grand jusqu'à la Révolution, elle a pris aujourd'hui le nom de l'hôtel particulier qu'elle remplaça en 1687. Après un projet de place carrée, Mansart dessina un nouveau plan octogonal à pan coupé percé d'une seule rue, conférant à l'ensemble une atmosphère de salon. Edifiés au début du 18è siècle dans un style classique majestueux (colonnes, arcades, frontons), les fastueux hôtels de la place furent vendus à de grands financiers et des fermiers généraux. Le nouveau quartier en vogue prit le relais de la place des Vosges et du Marais. Lors de la Révolution, la statue royale fut renversée et envoyée à la fonte. Sur l'ancien piédestal, Napoléon fit édifier en 1806 une colonne à la gloire des soldats vainqueurs d'Austerlitz : il choisit la colonne Trajane à Rome comme modèle et utilisa le métal des canons autrichiens fondus. Des bas-reliefs en spirale racontent encore la campagne de 1805. Au dessus fut installée une statue de Napoléon qui ne résista pas au changement de régime en 1815. La copie que disposa Napoléon III est toujours en place. La fin du 19è siècle ajouta les lampadaires d'Hittorff. Enfin, nouvellement pavée de dalles et de granit, la place est devenue semi-piétonne en 1992. La place Vendôme reste symbole de luxe : son nom évoque les joailliers de la rue de la Paix (seul Boucheron est au n°26), l'hôtel du Ritz au n° 17 fondé en 1898 (</font><font face="Arial" size="1">images</font><font size="3" face="Arial"> <a href="http://www.previsite.com/home/site/ViewTool/previsite/page.asp?mode=product&type2=Hôtellerie&ID=1058" target="_blank">www</a>). Au n° 13, le ministère de la justice </font><font face="Arial">(</font><a href="http://www.justice.gouv.fr/" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">)</font><font size="3" face="Arial"> fut acheté en 1717 pour y installer la chancellerie du royaume. Sur la façade, un mètre de marbre a été placé en 1795 pour habituer les Parisiens à la nouvelle unité de mesure.</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Comic Sans MS">(Site </font><a href="http://www.place-vendome.net/html/intro_flash.html" target="_blank"><font size="2" face="Comic Sans MS">www</font></a><font size="2" face="Comic Sans MS"> "Autour de la place Vendôme")</font><font face="Arial"><br> </font><font color="#C0C0C0" face="Arial"><em><br> (Au nord s'ouvre la rue de la Paix. A droite, prendre la rue Danièle Casanova...)</em></font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>7- </strong></font><a name="Bureaux, place du marché Saint-Honoré"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Bureaux</strong>, place du marché Saint-Honoré</font></a><font face="Arial"><br> <em>(métro</em></font><font size="3" face="Arial"><em> </em></font><a href="../Voc/vochistoire.htm#Pyramides"><font size="3" face="Arial"><em>Pyramides</em></font></a><font size="3" face="Arial"><em>, Opéra</em></font><font face="Arial"><em>)</em> <em>(fermé à partir de 22.00)</em><br> (architecte </font><a href="../Autre/architecAF.htm#Ricardo Bofill"><font face="Arial">Ricardo Bofill</font></a><font face="Arial">, 1997)<br> <img src="../PhotoA/k-l-m/Marche_Bolfill_2.jpg" align="right" hspace="25" vspace="4" width="250" height="187"></font><font color="#FF0000" size="4" face="Arial"><strong>C</strong></font><font size="3" face="Arial">'est ici que s'élevait voilà deux cent ans le couvent des Jacobins devenu club révolutionnaire en 1789. Au 19è siècle, quatre pavillons de style "Baltard" furent édifiés pour accueillir un marché, qui donna son nom à la place. En 1955 ils furent remplacés par un parking massif et laid. A la fin de la concession du parking, la mairie de Paris confia un nouveau projet à Ricardo Bofill. L'architecte catalan a achevé en 1997 la construction de bureaux pour la banque Paribas. Renouant avec la tradition du 19è siècle des passages couverts bordés de boutiques, Bofill a édifié une grande halle vitrée, "fluide et transparente" en hommage à Baltard. Se terminant par un fronton triangulaire, elle est couverte par un chapiteau transparent qui évoque le marché. Les colonnes classiques propres à l'architecte sont ici discrètes, présentes seulement comme un rappel de sa signature. Dans le parking souterrain elles sont cependant monumentales.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial"><strong><font color="#808080">Pause-restaurant</font></strong> </font><a href="../Annonces/annonces1er.htm#Restaurant Le Pain Quotidien"><font size="3" face="Arial" color="#808080">Brunch et restaurant</font></a><br> <font face="Arial"><br> </font><font color="#C0C0C0" face="Arial"><em>(Continuer par la rue des Petits-Champs...)</em></font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>8- </strong></font><a name="passage Choiseul"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Passage Choiseul</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>, </strong>44 rue des Petits Champs, rue Saint-Augustin, 2è</font><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Quatre-Septembre</em></font><font face="Arial"><em>)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>T</strong></font><font size="3" face="Arial">ypiques de la première moitié du 19è siècle, les passages couverts bordés de boutiques protégeaient de la pluie et des chevaux à une époque où les trottoirs n'existaient pas. L'entrée de la galerie par la rue Saint-Augustin a été percée en 1827 dans un bel immeuble de 1655. Le passage est remarquable par sa décoration intérieure néo-antique et par la librairie Percepied du n° 23, qui garde le souvenir des poètes parnassiens dans les années 1870. <font color="#8000FF">Louis-Ferdinand Céline</font> passa son enfance en ces lieux qu'il décrit dans "Mort à crédit".</font><font face="Arial"><br> <br> Au n° 45 rue des Petits-Champs, l'intérieur de l'</font><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>hôtel Lully</strong></font><font face="Arial"><strong> </strong>de 1673 a été réaménagé par Silvio Petracone et Michel Vodar, pour la société Unibail.<br> A droite juste avant la Bibliothèque Nationale, la rue de Richelieu mène à une</font><font color="#800000" face="Arial"><strong> </strong></font><a name="fontaine"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>fontaine</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong> (9)</strong></font><font color="#800000" face="Arial"><strong> </strong></font><font face="Arial">monumentale consacrée à Molière, au début de la rue Molière.<br> </font><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong><br> </strong></font><a name="Bibliothèque Nationale"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Bibliothèque Nationale de France, site Richelieu</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">, </font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">58 rue de Richelieu, 2è</font><font size="3" face="Arial"><em><br> (métro Bourse, Quatre-septembre) (tél. : 01 53 79 53 79, ouvert aux chercheurs 9.00-18.00, sauf dimanche. Seules les galeries Mazarine et Mansart sont ouvertes, lors des expositions temporaires. Le cabinet des médailles est ouvert de 13.00-17.00, tél. 01 53 79 83 34.Visites guidées au 01 44 61 21 69</em>, </font><a href="http://www.bnf.fr/web-bnf/pratic/accelec.htm" target="_blank"><font size="3" face="Arial">www</font></a><font size="3" face="Arial"><em>)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">a première bibliothèque royale fut rassemblée au Louvre par Charles V : les 973 volumes dénombrés en 1373 furent cependant vendus et dispersés. La véritable origine de la bibliothèque remonte aux Valois : Louis XII et François Ier constituèrent des bibliothèques dans leurs châteaux de Blois et de Fontainebleau. Au 16è siècle, la bibliothèque suivait le roi dans ses déplacements. En 1537 fut institué le dépôt légal : chaque éditeur devait déposer à la bibliothèque un exemplaire de tout ouvrage imprimé. Sous Louis XIV, la bibliothèque installée à nouveau au Louvre ne cesse de s'enrichir grâce aux collections de grandes familles nobles. En 1692, la bibliothèque est ouverte au public sous certaines conditions. Manquant de place, Colbert fait transporter une partie des livres dans deux maisons qu'il possède rue Vivienne et dans deux hôtels appartenant à Mazarin, où </font><a href="../Autre/architecGO.htm#François MANSART"><font size="3" face="Arial">Mansart</font></a><font size="3" face="Arial"> édifie deux galeries parallèles à la rue de Richelieu (les actuelles galeries Mansart et Mazarine). Ouverte aux savants en 1720, la bibliothèque continue de s'enrichir, des catalogues sont établis. En 1724, les livres sont tous transférés ici et l'architecte Robert de Cotte prolonge les deux galeries de Mansart. Il n'en reste que la façade centrale dans la cour d'honneur.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial">A la fin du 18è siècle, les difficultés financières de l'Ancien régime empêchent d'agrandir la bibliothèque. La Révolution provoque un afflux de livres : les bibliothèques des nobles émigrés et des couvents sont confisquées et le dépôt légal renforcé. 40 000 ouvrages entrent ainsi aujourd'hui chaque année à la Bibliothèque nationale. De plus les nouvelles techniques d'imprimerie permettent alors d'augmenter la production de livres. Mais il fallut attendre les années 1860 pour que l'architecte </font><a href="../Autre/architecGO.htm#LABROUSTE"><font size="3" face="Arial">Labrouste</font></a><font size="3" face="Arial"> transforme radicalement les lieux : il édifie la façade d'entrée sur le square Louvois, la vaste salle de lecture et le magasin central, éclairé à l'origine par de judicieuses verrières. Les nouveaux bâtiments sont soutenus par un système novateur de charpentes métalliques</font><font color="#000000" size="3" face="Arial">, remarquables par sa franchise dans l'utilisation du métal et par ses effets esthétiques nouveaux</font><font size="3" face="Arial">. Les 12 millions de livres, les périodiques, la phonothèque et l'audiovisuel ont été déménagés en 1999 vers le site de Tolbiac dans le 13è arrondissement. La traditionnelle "BN" garde les collections spécialisées : les manuscrits, les estampes, les partitions musicales, les cartes anciennes, les photos, les costumes de théâtre, les médailles et les monnaies.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>10- </strong></font><a name="Le Palais Royal"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Le Palais Royal</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong> </strong></font><font face="Arial">(<a href="http://www.palais-royal.org/" target="_blank">www</a>)</font><font face="Arial"><br> <em>(</em></font><font size="3" face="Arial"><em>métro Palais-Royal-Musée du Louvre)</em><br> <em>(ouvert 7.00-23.00 en été et de 7.30-20.30 en hiver)</em></font><font face="Arial"><br> <img src="../PhotoA/q-p/Palais_royal_Buren.jpg" align="right" hspace="25" vspace="4" width="250" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">e 'Palais-Cardinal' fut construit entre 1624 et 1639 pour le cardinal de Richelieu qui choisit cet emplacement pour se rapprocher du roi alors installé au Louvre. De ce premier bâtiment ne subsiste que la galerie des Proues : ces symboles militaires maritimes sont visibles sur la paroi Est de la cour des colonnes de Buren. Pour des raisons spéculatives, Richelieu se fait donner une portion du </font><a href="../Voc/vocabulaA-G.htm#Enceintes"><font size="3" face="Arial">rempart</font></a><font size="3" face="Arial"> de Charles V auquel était adossé le domaine du palais et achète des terrains avoisinants pour y construire des maisons de rapport ayant vue sur son parc. A sa mort, le cardinal lègue au roi son palais, qui devient 'Royal' en 1643 lorsque la régente Anne d'Autriche s'y installe avec le jeune roi Louis XIV. Le roi-soleil le donna par la suite à son frère et le palais demeura dans la famille de ses descendants, les ducs d'Orléans. L'incendie de 1763 fut l'occasion d'une reconstruction complète du palais.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial">En 1780, par manque d'argent, le futur Philippe Egalité fit construire autour du </font><font color="#008040" face="Arial"><strong>jardin</strong> </font><font size="3" face="Arial">60 pavillons qui isolèrent les maisons de Richelieu. Les nouvelles galeries furent bordés d'arcades dont le rez-de-chaussée abritait des boutiques. Ces galeries et leurs rues parallèles prirent le nom des trois fils du duc d'Orléans : les rues de Valois, de Beaujolais et de Montpensier. Le duc d'Orléans ayant interdit à la police de pénétrer dans son domaine, les jardins du Palais-Royal deviennent un espace d'effervescence permanente : un haut lieu du libertinage, du commerce et un espace de liberté grâce aux 113 cafés abrités sous les arcades. Le 13 juillet 1789, la foule vient écouter les paroles de Camille Desmoulins qui appelle le peuple aux armes. Le palais fut achevé à partir de 1817 pour Louis-Philippe, duc d'Orléans, futur roi des Français. C'est ici que fut introduit le premier éclairage au gaz de la ville. De 1938 à 1954, la romancière <font color="#8000FF">Colette</font> résida au dessus du passage du Perron situé au 9, rue de Beaujolais. Aujourd'hui, le Palais-Royal est occupé par le ministère de la Culture</font><font face="Arial"> (</font><a href="http://www.culture.fr/" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">)</font><font size="3" face="Arial">, le Conseil constitutionnel </font><font face="Arial">(</font><a href="http://www.conseil-constitutionnel.fr/" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">)</font><font size="3" face="Arial"> et le Conseil d'Etat (</font><a href="http://www.conseil-etat.fr/ce-data/pala.htm" target="_blank"><font size="3" face="Arial">www</font></a><font size="3" face="Arial">, visite guidée) qui domine les </font><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>colonnes noir et blanc de Buren</strong></font><font size="3" face="Arial">, très contestées au milieu des années 1980. On accède au jardin par la rue de Beaujolais ou par la place Colette. La salle Richelieu de la Comédie Française se situe à côté, place André Malraux.</font></p> <p style="text-align: left"><font face="Arial"><font color="#FF0000"><b> <a name="Bouche_du_metro_Palais_Royal">Bouche du métro Palais</a>-Royal-Musée du Louvre<img border="0" src="../Arrond/1/othoniel.jpg" width="231" height="264" align="right" hspace="25" vspace="10"></b></font><br> <i>(Place Colette, </i></font><i><font face="Arial">Jean-Michel Othoniel, </font></i><font face="Arial"><i>2000)</i><br> Le "Kiosque des noctambules" est composé de </font> <font class="size2" face="Arial">deux coupoles serties de perles de verre, reposant sur des piliers en fonte d'aluminum. L'auteur </font> <font face="Arial">Jean-Michel Othoniel se sert du verre soufflé comme d’une palette multicolore nourrissant une œuvre opulente et baroque.</font></p> <p style="text-align: left"> </p> <p style="text-align: justify"><font face="Arial"><img src="../PhotoA/e-f-g/Galerie_Colbert.jpg" alt="Gallerie Colbert.jpg (11113 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="187" height="280"></font><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>11- </strong></font><a name="galerie Colbert"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Galerie Colbert</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">, 6 rue des Petits-Champs ou 2 rue Vivienne, 2è</font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><em></em></font><em><br> (</em><font size="3" face="Arial"><em>métro Bourse, </em></font><a href="../Voc/vochistoire.htm#Pyramides"><font size="3" face="Arial"><em>Pyramides</em></font></a><font size="3" face="Arial"><em>) (</em></font><font face="Arial"><em>tel. 01 47 03 81 10</em></font><font size="3" face="Arial"><em>, galerie ouverte 10.00-18.00 sauf dimanche)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>T</strong></font><font size="3" face="Arial">ypiques de la première moitié du 19è siècle, les </font><a href="../Voc/vocabulaN-P.htm#Passage couvert"><font size="3" face="Arial">passages couverts</font></a><font size="3" face="Arial"> bordés de boutiques protégeaient de la pluie et des chevaux à une époque où les trottoirs n'existaient pas. Bâtie en 1826 par une compagnie de spéculateurs alléchés par le succès de la galerie Vivienne, la galerie Colbert a été détruite et reconstruite à l'identique dans les années 1980 pour le compte de la Bibliothèque nationale. En effet, la boutique Colbert met en vente les cartes postales, les affiches, les livres édités par la "BN" à partir de ses collections. Le département des Arts du spectacle y expose des maquettes et des costumes. Autour de l'élégante rotonde, des expositions temporaires présentent des photographies ou des estampes de la Bibliothèque voisine. Le Grand Café Colbert a lui aussi été rénové dans son esprit initial 1900.</font><font color="#C0C0C0" face="Arial"><em> (Juste à côté (rue Vivienne), se trouve la...)</em></font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong><br> </strong></font><a name="Galerie Vivienne"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Galerie Vivienne</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">,<strong> </strong>4 rue des petits champs, 6 rue Vivienne</font><font color="#FF80C0" size="2" face="Arial">,</font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"> 5 rue de la Banque</font><font color="#FF80C0" face="Arial">, 2è</font><font face="Arial"><br> <em>(</em></font><font size="3" face="Arial"><em>métro Bourse, Pyramides</em></font><font face="Arial"><em>)</em><br> <img src="../PhotoA/e-f-g/Galerie_Vivienne.jpg" alt="Gallerie Vivienne.jpg (11237 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>E</strong></font><font size="3" face="Arial">difié en 1823, c'est un élégant </font><a href="../Voc/vocabulaN-P.htm#Passage couvert"><font size="3" face="Arial">passage couvert</font></a><font size="3" face="Arial"> encore aujourd'hui bordé de boutiques de mode. Au n° 13, l'escalier monumental est celui de l'ancienne demeure de Vidocq, bagnard puis chef d'une brigade de police formée d'anciens malfaiteurs</font><font size="2" face="Arial">.</font><font face="Arial"> </font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Basilique </strong></font><a name="Notre-Dame des Victoires"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Notre-Dame des Victoires</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">, </font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">Place des Petits-Pères, 2è</font><font size="3" face="Arial"><br> <em>(métro Bourse, Sentier)</em></font><font size="2" face="Arial"> </font><font size="3" face="Arial"><em>(tél. 01 42 60 96 71)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>C</strong></font><font size="3" face="Arial">onstruite entre 1629 et 1740, son nom provient de la victoire de Richelieu sur les protestants lors de la prise de La Rochelle en 1628. L'église est le seul vestige d'un couvent de moines Augustins, que l'on surnommait familièrement les Petits Pères. Après leur expulsion par la Révolution, les bâtiments furent démolis en 1859.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>12- </strong></font><a name="Place des Victoires"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Place des Victoires</strong></font></a><font size="2" face="Arial"></font><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Bourse, Sentier)</em><br> </font><font face="Arial">(architecte </font><a href="../Autre/architecGO.htm#Jules HARDOUIN-MANSARD"><font size="3" face="Arial">Jules Hardouin-Mansart</font></a><font face="Arial">, </font><font size="3" face="Arial">1685</font><font face="Arial">)</font><font size="3" face="Arial"><br> </font><font face="Arial"><img src="../PhotoA/q-p/Place_des_Victoires.jpg" alt="Place des Victoires.jpg (10936 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>A</strong></font><font size="3" face="Arial">ux 16<sup>è</sup> et 17<sup>è</sup> siècle les rois de France laissèrent leur empreinte sur la ville par l'aménagement de places géométriques servant d'écrin à leur statue équestre. Celle de la place des Victoires a été réalisée par un habile courtisan à l'occasion de la victoire de Louis XIV à Nimègues en 1678. François d'Aubusson, duc de la Feuillade commanda en effet une statue du roi en manteau de sacre, couronné par la victoire et écrasant un monstre à trois têtes symbolisant les puissances vaincues de la Triple-Alliance. Pour faire construire une nouvelle place, il acheta un hôtel ; également soucieuse de faire sa cour au roi, la Ville de Paris expropria diverses maisons voisines. Jules Hardouin-Mansart construisit la place en 1685 comme un écrin : les maisons étaient homogènes, les rues aboutissant à la place ne devaient pas se trouver dans le prolongement d'une autre, afin de magnifier la statue se détachant sur les façades. 4 fanaux brûlaient continuellement pour accroître le caractère sacré de la place triomphale. La statue fut envoyée à la fonte par la Révolution. Sur le socle, Napoléon fit ériger une statue à la gloire d'un de ses généraux, représenté nu à l'antique. Des palissades furent alors dressées pour cacher l'impudique statue qui partit à la fonte en 1816. La statue actuelle date de 1822. L'harmonie et l'homogénéité des façades furent perdues au 19è siècle au fur et à mesure de la reconstruction des immeubles et de l'élargissement des rues. Le principal éventrement fut occasionné par le percement de la rue Etienne Marcel en 1884, qui fit perdre à la place son caractère fermé. La place réserve aujourd'hui son décor triomphal à de nombreuses boutiques élégantes de mode.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Les Halles"><font color="#0080FF" size="4" face="Arial"><strong>Les Halles</strong></font></a><font color="#0000FF" size="4" face="Arial"></font><font face="Arial"><br> Le parcours prend la suite de l'itinéraire du </font><a href="2cadre.htm" target="_top"><font face="Arial">2ème arrondissement</font></a><font face="Arial"> (Bourse, Sentier, Montorgueil).</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#0000A0" size="3" face="Arial"><strong>Les Halles</strong></font><font size="3" face="Arial"> sont le "ventre de Paris" depuis le Moyen Âge. Cette fonction de marché s'oppose depuis huit siècles au pouvoir politique de la Cité et à l'autorité intellectuelle du quartier latin. En 1851, Napoléon III commanda à l'architecte Baltard des pavillons de fer en forme de "parapluie" pour abriter le marché de gros de la capitale. En 1962-1969, la vétusté et l'encombrement du marché provoqua son transfert à Rungis, à 15 km au sud de Paris, et les 10 pavillons furent détruits, malgré les protestations des spécialistes et de l'opinion. C'est d'ailleurs à partir de cette destruction que l'on commença à porter davantage d'attention au </font><a href="../Voc/vocabulaN-P.htm#Patrimoine" target="Description"><font face="Arial">patrimoine</font></a><font size="3" face="Arial"> industriel du 19è siècle : la gare d'Orsay lui doit en grande partie sa conservation. Un des pavillons de Baltard est visible à Nogent-sur-Marne. Pendant dix ans le trou des Halles resta béant, faisant l'objet de multiples projets souvent futuristes, tandis que se construisait l'immense station de RER Châtelet-les Halles et une "taupinière à voiture" qui permet de traverser le quartier par en dessous. En 1979 fut finalement construit le Forum des Halles qui poursuit aujourd'hui la tradition commerçante du quartier.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>13- </strong></font><a name="La fontaine des Innocents"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>La fontaine des Innocents</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>, </strong></font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">place Jean du Bellay</font><font size="3" face="Arial"><br> <em>(métro Châtelet-Les Halles)</em><br> </font><font face="Arial"><img src="../PhotoA/e-f-g/Fontaine_des_Innocents.jpg" alt="Fontaine des Innocents.jpg (11263 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#0000A0" size="4" face="Arial"><strong>P</strong></font><font size="3" face="Arial">ortant le nom d'une église voisine, le</font><font color="#0000A0" face="Arial"><strong> cimetière des Innocents</strong></font><font size="3" face="Arial"> était situé ici depuis l'époque gallo-romaine. En 1186, pour séparer le cimetière du marché des Halles, Philippe Auguste fit construire une muraille tout autour. Elle fut doublée plus tard par une galerie de cloître à arcades et à voûte d'ogive. Du 12è au 18è siècle, ce fut le principal cimetière de Paris pour les paroisses ne possédant pas de cimetière et pour l'hôpital de l'Hôtel-Dieu. Les riches familles s'offraient des sépultures tandis que les ossements provenant des fosses communes étaient entassés dans les combles des galeries. Lorsqu'il fut supprimé en 1786, les restes des 2 millions de corps furent transférés dans d'anciennes carrières devenues les </font><a href="../Arrond/14/14ebdMontparnasse.htm#Catacombes"><font size="3" face="Arial">catacombes de Denfert-Rochereau</font></a><font size="3" face="Arial"> (14è arrondissement). Occupé d'abord par un marché, l'espace fut transformé en square en 1858. Créée en 1549, c'est la seule fontaine de type Renaissance de Paris. Sculptée de nymphes par Jean Goujon, elle était alors adossée au cimetière des Innocents. En 1788, après le transfert du cimetière, elle fut déplacée au centre de la nouvelle place et Pajou lui adjoint une quatrième face.</font></p> <p style="text-align: justify"><font size="3" face="Arial">Au niveau du n° 11 de la rue de la Ferronnerie, un tracé au sol indique l'emplacement de la </font><font color="#8000FF" face="Arial"><strong>voiture d'Henri IV</strong></font><font size="3" face="Arial"> lorsque le roi fut assassiné le 14 mai 1610. La densité de la foule et des charrettes des marchands des Halles permit à Ravaillac de s'approcher suffisamment.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>14- </strong></font><a name="Le Forum des Halles"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Le Forum des Halles</strong></font></a><font color="#FF0000" face="Arial"></font><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Châtelet-Les Halles)</em></font><font face="Arial"><br> (architectes </font><a href="../Autre/architecPZ.htm#Claude VASCONI"><font face="Arial">Claude Vasconi</font></a><font face="Arial"> et </font><a href="../Autre/architecPZ.htm#Georges PENCRÉAC'H"><font face="Arial">Georges Pencréac'h</font></a><font face="Arial">, 1979)<br> <img src="../PhotoA/h-i-j/halles.jpg" align="right" hspace="25" vspace="4" width="250" height="187"></font><font color="#FF0000" size="4" face="Arial"><strong>D</strong></font><font size="3" face="Arial">epuis les années 1980, le faisceau des trois lignes de RER s'arrêtant aux Halles fait du Forum une importante porte d'entrée dans Paris. Cette vaste galerie marchande construite en 1979 sur quatre niveaux est le cadre d'une animation permanente de flâneurs, de badauds, de consommateurs… Les architectes ont voulu "rendre partout présente la lumière solaire par des verrières disposées en cascades". En même temps, les verrières sont visibles par leurs structures en aluminium peint en blanc. La place basse, ornée du </font><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>Pygmalion</strong></font><font size="3" face="Arial"> de Julio Silva, devait au départ être ouverte sur le jardin des Halles, mais un 4è côté a été construit pour des impératifs commerciaux. Au dessus du Forum, de petits pavillons de verre et d'acier, sortes de '</font><a href="../Voc/vocarchiA-G.htm#Folie"><font size="3" face="Arial">folies</font></a><font size="3" face="Arial">' en parasol continuent le jardin et viennent le faire mourir dans la ville" (ingénieurs Jean Willerval et Jean Prouvé).</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Musée de l'holographie"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Musée de l'holographie</strong></font></a><font color="#FF8000" face="Arial">, Forum niveau -1, </font><font color="#FF8000" size="3" face="Arial">n° 15 à 21 </font><font size="3" face="Arial">(désormais seulement sur internet </font><a href="http://museeholographie.com" target="_blank"><font size="3" face="Arial">www</font></a><font size="3" face="Arial"> et en exposition)</font><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Châtelet-Les Halles)</em></font><font size="2" face="Arial"><em> </em></font><font size="3" face="Arial"><em>(le musée est désormais itinérant dans des expositions temporaires)</em><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>D</strong></font><font size="3" face="Arial">éveloppée depuis les années 1960 grâce à la maîtrise du laser, la technique de l'hologramme permet d'obtenir des images en trois dimensions. En effet, ce n'est pas l'image de l'objet qui est photographiée, mais la lumière qu'il renvoie lorsqu'il est éclairé par un laser. Les collections comprennaient des reproductions d'objets, des stéréogrammes donnant l'impression de bouger lorsqu'on se déplace, des hologrammes de grande dimension (sur le cosmos, la conquête spatiale, l'informatique, l'architecture, la terre, les femmes…) et des hologrammes représentant des œuvres des musées russes.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Pavillon des Arts"><font color="#FF8000" size="3" face="Arial"><strong>Pavillon des Arts</strong></font></a><font color="#FF8000" size="3" face="Arial">, 101 rue Rambuteau </font><font size="3" face="Arial">(<a href="http://www.paris.fr/musees/pavillon_des_arts/default.htm" target="_blank">www</a>)</font><font size="3" face="Arial"><br> <em>(tél. 01 42 33 82 50)</em><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">ieu d'expositions.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="La place carrée"><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>La place carrée</strong></font></a><font color="#FF0000" face="Arial"> et les équipements sous le jardin des Halles</font><font face="Arial"><br> (architecte </font><a href="../Autre/architecAF.htm#Chemetov"><font face="Arial">Paul Chemetov</font></a><font face="Arial">, 1985)<br> <img src="../PhotoA/q-p/Place_carree.jpg" alt="Place carrée.jpg (10762 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><font color="#FF0000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font face="Arial">'architecte a créé une "ossature puissante et visible qui sécurise et puisse supporter l'énorme poids du jardin".</font><font size="4" face="Arial"> </font><font size="3" face="Arial">Pour cela, il a utilisé des blocs de béton brut, des arc-boutants et des ogives néo-gothiques qui sont "comme un écho à l'église Saint-Eustache" voisine.</font><font face="Arial"><br> Cette grande rue souterraine dessert le </font><a name="vidéothèque de Paris"><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>Forum des Images </strong>(ex vidéothèque de Paris</font></a><font color="#FF8000" face="Arial">)</font><font face="Arial"> (</font><a href="http://www.forumdesimages.net" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">), l'Auditorium des Halles, les </font><font size="3" face="Arial">multiples</font><font face="Arial"> cinémas de Cité-ciné (</font><a href="http://www.ugc.fr" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">), une grande </font><font color="#FF8000" face="Arial"><strong>piscine</strong></font><font face="Arial"> située sous une serre tropicale et ouverte le soir. A droite devant l'entrée de la piscine, c'est ici que plusieurs groupes de hip-hop aujourd'hui reconnus ont commencé leurs entraînements.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#008000" face="Arial"><strong>Le </strong></font><a name="jardin des Halles"><font color="#008000" face="Arial"><strong>jardin des Halles</strong></font></a><font color="#008000" face="Arial">, rue </font><font color="#008000" size="3" face="Arial">Rambuteau, rue Berger</font><font face="Arial"><br> </font><font color="#008000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">e jardin couvre les vastes équipements de la place carrée situés en profondeur. Les allées bordées de tilleuls (en fleur fin juin) poursuivent les axes du quartier. La perspective devant l'église Saint-Eustache est dégagée par une place en forme de conque (de Louis Arretche) ornée d'une</font><font color="#800000" size="3" face="Arial"><strong> </strong></font><font color="#000000" size="3" face="Arial">tête en pierre</font><font color="#800000" size="3" face="Arial"><strong> </strong></font><font color="#000000" size="3" face="Arial">de Henri de Miller</font><font size="3" face="Arial">. Les dalles de la place dessinent un labyrinthe en trompe l'œil. Au sud, les arcades et les portiques couverts de végétation sont du sculpteur François-Xavier Lalanne. Près de la Bourse, quatre pyramides de verre couvrent une serre tropicale décorant la piscine. Tout autour, les fleurs des gradins sont seulement accessibles au regard. En revanche le jardin des Halles a été l'un des premiers où l'on pouvait s'allonger sur les pelouses.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#008000" size="3" face="Arial"><strong>Le jardin des Enfants</strong></font><font size="3" face="Arial"> est situé le long de la rue Rambuteau entre le Forum et Saint-Eustache. Achevé en 1986 par Claude Lalanne, il propose de plonger les enfants dans des espaces à leur dimension : le monde mou et sa piscine de balles bleus, le monde volcanique, le monde géométrique et sonore, la forêt tropicale etc.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Musée de l'Avocat"><font color="#FF8000" size="3" face="Arial"><strong>Musée de l'Avocat</strong></font></a><font color="#FF8000" size="3" face="Arial">, 25 rue du Jour</font><font size="3" face="Arial"><br> <em>(métro Louvre-Rivoli) (tél : 01 47 83 50 03, ouvert sur RV sauf samedi dimanche)</em><br> </font><font color="#FF8000" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">'élégant hôtel d'Antoine de la Porte date du 17è siècle. Ses caves présentent les collections de l'ordre des Avocats. Les documents évoquent de grands procès célèbres : celui de Marie-Antoinette, de Dreyfus, de Stavisky, d'Henriette Caillaux qui assassina le directeur du Figaro.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>E</strong></font><a name="église Saint-Eustache"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>glise Saint-Eustache</strong></font></a><font color="#FF80C0" size="2" face="Arial">,</font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial"> place René Cassin</font><font face="Arial"><br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Châtelet-Les Halles)</em><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>C</strong></font><font size="3" face="Arial">onstruite de 1532 à 1667, sa structure élancée est restée gothique, mais la décoration de l'intérieur est Renaissance et la façade est classique. Bâti en l'honneur d'Eustache, l'édifice a remplacé une ancienne chapelle du 12è siècle. Saint Eustache fut martyrisé au 2è siècle à Rome : sa conversion serait due à la rencontre d'un cerf miraculeux et il est aujourd'hui le patron des chasseurs. Le plan, les principes d'architecture, le système d'équilibre des voûtes sont donc gothiques : les traces les plus visibles sont les arcs-boutants, le portail et les tourelles d'escaliers que l'on voit depuis l'impasse Saint-Eustache au nord. En revanche la façade recomposée au 18è siècle est d'un style classique. On amputa alors l'église de la première travée. A l'intérieur, la structure gothique disparaît sous le vocabulaire Renaissance des pilastres et des colonnes. Devenue Temple de l'Agriculture pendant la Révolution, l'église fut rouverte en 1803, brûla en 1840 et fut restaurée par Victor </font><a href="../Autre/architecAF.htm#Victor BALTARD"><font size="3" face="Arial">Baltard</font></a><font size="3" face="Arial">, l'architecte des pavillons voisins.</font></p> <p style="text-align: justify"><font face="Arial"><img src="../PhotoA/t/Tete_du_jardin_des_Halles.jpg" alt="Tête du jardin des Halles.jpg (8610 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"></font><a name="Crypte Sainte-Agnès"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Crypte Sainte-Agnès</strong></font></a><font face="Arial">.<br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>L</strong></font><font size="3" face="Arial">a chapelle Sainte-Agnès était située au chevet de l'église Saint-Eustache. Il reste aujourd'hui une porte surmontée d'un blason figurant un poisson. Il rappelle la fortune faite par un marchand au 13è siècle grâce à la vente de poissons aux Halles. Philippe Auguste devait de l'argent à Jean Allais. Alors que le roi partait en croisade, le marchand obtint l'autorisation de percevoir un denier sur chaque panier de poisson vendu. Devenu riche et pris de remords, il fit construire la chapelle Sainte-Agnès, rasée au 16è siècle lors de la construction de Sainte-Eustache. Nettoyés depuis 20 ans, ses sous-sols ont révélé d'anciennes décorations remployées dans les murs de l'église.</font></p> <p style="text-align: justify"><font face="Arial">Devant l'église Sainte-Eustache repose une</font><font color="#800000" face="Arial"> </font><font color="#FF0000" face="Arial"><strong>tête en pierre</strong></font><font color="#800000" face="Arial"> </font><font face="Arial">de Henri de Miller ("Ecoute", 1986). Le sculpteur est également </font><font size="3" face="Arial">auteur du </font><font color="#FF0000" size="3" face="Arial"><strong>cadran solaire</strong></font><font size="3" face="Arial"> du jardin.</font><font face="Arial"><br> </font><font color="#C0C0C0" face="Arial"><em>(Au fond du jardin, c'est la Bourse du Commerce...)</em></font></p> <p style="text-align: justify"><a name="bourse du commerce"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Bourse du commerce</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">,</font><font color="#FF80C0" size="2" face="Arial"> </font><font color="#FF80C0" size="3" face="Arial">rue de Viarmes</font><font face="Arial"> (</font><a href="http://www.ccip.fr/bourse/bourse.htm" target="_blank"><font face="Arial">www</font></a><font face="Arial">)<br> </font><font size="3" face="Arial"><em>(métro Châtelet-Les Halles</em></font><font face="Arial"><em>)</em></font><font size="2" face="Arial"><em> (</em></font><font size="3" face="Arial"><em>tél. 01 45 08 39 44, ouvert 9.00-18.00 sauf samedi et dimanche</em></font><font face="Arial">)<br> </font><img src="../PhotoA/a-b-c-d/Bourse_du_Commerce.jpg" alt="Bourse du Commerce.jpg (7397 octets)" align="right" hspace="25" vspace="10" width="280" height="187"><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>A</strong></font><font size="3" face="Arial"> cet emplacement se dressèrent d'abord deux belles demeures : l'hôtel de Nesles où mourut Blanche de Castille en 1252, et où habitèrent Jean de Luxembourg, puis Louis, duc d'Orléans assassiné par Jean sans Peur. En 1572, Catherine de Médicis se fit édifier un magnifique hôtel. Il n'en reste qu'une grande </font><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>colonne astrologique</strong></font><font size="3" face="Arial"> que la reine aurait fait édifier pour son astrologue. Le cabinet supérieur, dont les angles marquent chaque point cardinal, était recouvert d'une verrière détruite aujourd'hui. En 1750, lors de la destruction de l'hôtel, la colonne fut vendue à la Ville de Paris, qui y installa une fontaine et un cadran solaire. En 1768, le prévôt des marchands de Viarmes fit construire une halle au blé en bois. Lorsqu'elle brûla, on confia la reconstruction de la coupole à Bélanger qui avait proposé un projet en fer forgé. En 1811 ce fut l'une des premières utilisations du fer, incombustible et plus résistant. </font><font face="Arial">L'architecte Bélanger fut associé à deux ingénieurs (Rondelet et Brunet), ce qui était nouveau également</font><font size="3" face="Arial">. Remaniée à la fin du 19è siècle, la Bourse du Commerce présente aujourd'hui une façade à colonnes un peu solennelle du côté de la rue circulaire de Viarmes. L'intérieur est remarquable par sa vaste coupole et un escalier double en fer forgé du 18è siècle.</font></p> <p style="text-align: justify"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>15- </strong></font><a name="Galerie Véro-Dodat"><font color="#FF80C0" face="Arial"><strong>Galerie Véro-Dodat</strong></font></a><font color="#FF80C0" face="Arial">, 19 rue Jean-Jacques Rousseau</font><font color="#FF00FF" face="Arial">,</font><font color="#FF80C0" face="Arial"> 2 rue du Bouloi.</font><font face="Arial"><br> </font><font color="#FF80C0" size="4" face="Arial"><strong>O</strong></font><font size="3" face="Arial">uvert en 1826 par deux charcutiers parisiens, le </font><a href="../Voc/vocabulaN-P.htm#Passage couvert"><font size="3" face="Arial">passage couvert</font></a><font size="3" face="Arial"> de Véro et de Dodat eut beaucoup de succès grâce notamment à la proximité de Messageries d'où partaient des diligences vers toute l'Europe. Celles-ci devaient cependant progressivement disparaître en raison du développement des chemins de fer. Son luxueux décor Restauration est restée intact.</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Associations du 1er"><strong><font color="#808080" face="Arial" size="3">Associations du 1er</font></strong></a></p> <p style="text-align: justify"><a name="Mairie du 1er"><strong><font color="#808080" face="Arial" size="3">Mairie du 1er</font></strong></a><font face="Arial"><br> Jean-François Legaret (DVD), 4 place du Louvre, 75 042 Paris cedex 01, Métro Louvre, tel : 01 44 50 75 01</font></p> <p style="text-align: justify"><a name="Chiffres du 1er"><strong><font color="#808080" face="Arial" size="3">Chiffres du 1er</font></strong></a></p> <table border="1" cellpadding="5" width="100%" bordercolor="#C0C0C0" bordercolordark="#FFFFFF" bordercolorlight="#C0C0C0"> <tr> <td width="45%"><font face="Arial">Statistiques du recensement de 1990<br> Sondage de l'INSEE au 1/4</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">Chiffres du 1er</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">Chiffres de Paris</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">Chiffres de l'agglomération parisienne</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial"><strong>Population totale</strong></font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">18 368</font></td> <td align="center" width="20%"><font size="2" face="Arial">2 151 245</font></td> <td align="center" width="20%"><font size="2" face="Arial">9 316 656</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial"><strong>Population par âge</strong> (en %)<br> 0-19 ans<br> 20-39 ans<br> 40-59 ans<br> 60-74 ans<br> + de 75 ans</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">15,7<br> 36,1<br> 27,3<br> 12,2<br> 8,6</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial"><br> 18,6<br> 35,9<br> 24,7<br> 12,2<br> 8,5</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">25,5</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">33,8</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">24,7</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">10,2</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">5,7</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial"><strong>Familles</strong>  (couples et enfants)<br> dont enfants</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">Personnes habitant seules (en % des ménages)<br> Nombre de personnes par ménage</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">10 616<br> 3 444</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">55,9<br> 1,76</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">1 423 932<br> 491 292</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">49,8<br> 1,92</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">7 486 068</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">2 920 272</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">33,2</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">2,41</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial"><strong>Taux d'activité</strong> (en %)<br> dont chômeurs</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">63,7<br> 8,5</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">60,9</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">9,7</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">62,5</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">9,0</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial"><strong>Catégories socio-professionnelles des</strong></font><font face="Arial"><strong><br> </strong></font><font size="2" face="Arial"><strong>ménages</strong> (selon personne de référence) (en %)<br> Agriculteurs</font><font face="Arial"> </font><font size="2" face="Arial">exploitants</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">Artisans, commerçants, chefs d'entreprises<br> Cadres professions intellectuelles sup.<br> Professions intermédiaires<br> Employés<br> Ouvriers<br> Retraités</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">Autres (élèves, étudiants, "au foyer")</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> <br> </font><font size="2" face="Arial">0</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">7,3<br> 26,9<br> 12,1<br> 13,9<br> 8,3<br> 21,7</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">9,7</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> <br> </font><font size="2" face="Arial">0</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">5,5</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">23,4</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">13,9</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">13,8</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">10,5</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">23,4</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">9,4</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> <br> </font><font size="2" face="Arial">0,1</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">5,3<br> 18,4<br> 16,3<br> 14,2<br> 17,4<br> 22,3<br> 6,0</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial"><strong>Statut d'occupation du logement</strong></font><font face="Arial"><strong><br> </strong></font><font size="2" face="Arial"><strong>par les ménages</strong> (en %)<br> Propriétaires-occupants<br> Locataires<br> Logés gratuitement</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">Logements sans confort</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">=  (sans salle de bain ni WC intérieurs)</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> <br> </font><font size="2" face="Arial">22,9</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">65,6</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">11,6</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">11,3</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font face="Arial"><br> <br> </font><font size="2" face="Arial">28,3</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">63,0</font><font size="4" face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">8,7</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">8,1</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">40,2<br> 54,0<br> 5,8</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">3,9</font></td> </tr> <tr> <td width="45%"><font size="2" face="Arial">Ménages ne disposant pas de voitures (en %)</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">Actifs travaillant à Paris</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">=  (même commune pour l'agglomération)</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">62</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">77,2</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">53,7</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">72,9</font></td> <td align="center" valign="top" width="20%"><font size="2" face="Arial">34,5</font><font face="Arial"><br> </font><font size="2" face="Arial">33,9</font></td> </tr> </table> <p style="text-align: justify"><a name="Sites internet du 1er"><strong><font color="#808080" face="Arial" size="3">Sites internet du 1er</font></strong></a><font size="2" face="Arial"><br> </font><a href="http://www.chez.com/parisvisite/juin.htm" target="_blank"><font size="2" face="Arial">Paris visite</font></a><font size="2" face="Arial"> : du Petit Palais au Grand Louvre, le chemin des Pharaons<br> </font><a href="http://www.philippe-auguste.com" target="_blank"><font color="#000000" size="2" face="Arial">Le Paris de Philippe Auguste</font></a><font color="#000000" size="2" face="Arial"> : </font><font size="2" face="Arial">remarquable site sur la vie de la ville, les métiers, la muraille etc.</font></p> </td> </tr> </table> </center> </div> <p align="right"><font color="#808080" face="Arial">[</font><a href="../default.htm" target="_top"><font color="#808080" face="Arial">Retour carte de Paris balades</font></a><font color="#808080" face="Arial">]<br> </font><font color="#000000" size="3" face="Arial">© 1997-01 Dessillages, tous droits réservés</font></p>  </body>